Année terrible, année horrible, 2015 n’a pas épargné le monde, la France et notre région.
Quelques mots suffisent à évoquer la stupeur, l’horreur :
En janvier les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Ils visaient des journalistes et des Français de confession juive. Encore pire, si l’on peut dire, le 13 novembre, après la liberté d’expression, c’est la liberté tout court qui est attaquée. S’attabler avec des amis à un bar, assister à un match de football ou encore aller à un concert, toute cette vie qui nous est soudain apparue précieuse, cette vie, des fous décervelés ne l’admettent pas. Le terrorisme a marqué durablement l’année qui s’est achevée. Mais il n’y a pas eu hélas que le terrorisme. Il y a eu la crise des migrants, un million nous a-t-on dit, un million de personnes chassées de leur pays par la misère ou des situations de guerre, des troubles politiques ou religieux menaçants des populations entières contraintes à l’exil.
Et l’Europe qui se cherche. Débordée par l’afflux et avec en prime, les initiatives de plusieurs pays se recroquevillant sur eux-mêmes au mépris des règles communautaires elles-mêmes peu adaptées à des situations de cette ampleur. Comment oublier aussi ces centaines ou milliers de candidats à l’exil qui ne fouleront jamais le sol de l’Europe, perdus, noyés dans des flots et des conditions de voyage hostiles. Cette photo insoutenable d’un enfant de 3 ans victime innocente d’une autre barbarie qui ne dit pas son nom. 2015, année horrible.
Quelques mots suffisent à évoquer la stupeur, l’horreur :
En janvier les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Ils visaient des journalistes et des Français de confession juive. Encore pire, si l’on peut dire, le 13 novembre, après la liberté d’expression, c’est la liberté tout court qui est attaquée. S’attabler avec des amis à un bar, assister à un match de football ou encore aller à un concert, toute cette vie qui nous est soudain apparue précieuse, cette vie, des fous décervelés ne l’admettent pas. Le terrorisme a marqué durablement l’année qui s’est achevée. Mais il n’y a pas eu hélas que le terrorisme. Il y a eu la crise des migrants, un million nous a-t-on dit, un million de personnes chassées de leur pays par la misère ou des situations de guerre, des troubles politiques ou religieux menaçants des populations entières contraintes à l’exil.
Et l’Europe qui se cherche. Débordée par l’afflux et avec en prime, les initiatives de plusieurs pays se recroquevillant sur eux-mêmes au mépris des règles communautaires elles-mêmes peu adaptées à des situations de cette ampleur. Comment oublier aussi ces centaines ou milliers de candidats à l’exil qui ne fouleront jamais le sol de l’Europe, perdus, noyés dans des flots et des conditions de voyage hostiles. Cette photo insoutenable d’un enfant de 3 ans victime innocente d’une autre barbarie qui ne dit pas son nom. 2015, année horrible.
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Duére : 07'08"