« L’ADAPEI 04 a été courageuse de proposer à un artiste de construire des étiquettes sur le handicap et les personnes concernées ! » En une phrase, le photographe Adrien Perrin salue l’initiative de l’association qui œuvre pour le handicap mental et il a raison car le pari est gagné.
Il s’est immergé dans le quotidien des enfants et adultes des différents établissements de l’association et en a fait un rendu artistique de qualité. Ses clichés en noir et blanc ont pour modèles de personnes atteintes de handicap mental, mais aussi parfois des membres de leurs familles ou employés de l’établissement. Et ces photos parlent : elles expriment tour à tour la joie, le rire comme le doute, la peine ou la douleur et participent à la dynamique d’inclusion voulue par l’ADAPEI. Des personnes atteintes de troubles psychiques deviennent modèles, mais sans voyeurisme ni misérabilisme. L’artiste a posé un regard tendre sur nos presque semblables et il nous interpelle. Les différentes scènes comme les cadrages ou éclairages soignés restituent le handicap dans sa diversité.
Une expérience qui a marqué l’artiste rompu aux travaux en collaboration avec des anthropologues ou sociologues. Les réactions chaleureuses de celles et ceux qui se reconnaissent ou se devinent sur ses clichés sont une belle récompense. L’exposition actuellement visible à Oraison sera accrochée également à Manosque, Digne Sisteron ou encore Forcalquier. Je vous propose d’écouter Adrien Perrin lors de son vernissage au foyer occupationnel d’Oraison « Les Amandiers ».
Il s’est immergé dans le quotidien des enfants et adultes des différents établissements de l’association et en a fait un rendu artistique de qualité. Ses clichés en noir et blanc ont pour modèles de personnes atteintes de handicap mental, mais aussi parfois des membres de leurs familles ou employés de l’établissement. Et ces photos parlent : elles expriment tour à tour la joie, le rire comme le doute, la peine ou la douleur et participent à la dynamique d’inclusion voulue par l’ADAPEI. Des personnes atteintes de troubles psychiques deviennent modèles, mais sans voyeurisme ni misérabilisme. L’artiste a posé un regard tendre sur nos presque semblables et il nous interpelle. Les différentes scènes comme les cadrages ou éclairages soignés restituent le handicap dans sa diversité.
Une expérience qui a marqué l’artiste rompu aux travaux en collaboration avec des anthropologues ou sociologues. Les réactions chaleureuses de celles et ceux qui se reconnaissent ou se devinent sur ses clichés sont une belle récompense. L’exposition actuellement visible à Oraison sera accrochée également à Manosque, Digne Sisteron ou encore Forcalquier. Je vous propose d’écouter Adrien Perrin lors de son vernissage au foyer occupationnel d’Oraison « Les Amandiers ».