C’est une femme exceptionnelle qui est au coeur de l’exposition proposée par la Fondation Carzou à Manosque. Secrétaire de Léon Gaumont, Alice Guy n’a que 22 ans en 1895 lorsqu’elle découvre le cinéma naissant. Elle sera la première réalisatrice du 7ème art au monde mais son nom et ses œuvres seront laissés dans l’ombre des Méliès, Lumière ou Griffith.
On redécouvre depuis quelques années le talent visionnaire et précurseur de cette grande dame qui a tourné de nombreux films en France et aux Etats-Unis où elle ouvre le premier studio dirigé par une femme dans le New Jersey en 1910. Une grande partie de sa production a malheureusement disparu mais les œuvres qui restent donnent la dimension de la réalisatrice. Elle scénarise de courts films, réalise des phonoscènes qui superposent le son à l’image, fait des films historiques, ose aussi des tournages en extérieur et met du fantastique dans ses images. La pionnière fait preuve de poésie et de culture avec une sensibilité toute féminine. Maîtrisant parfaitement la technique, Alice invente aussi le cut ou réalise le premier making of du cinéma.
Parmi les perles présentées à Carzou, « La fée aux choux », son premier film de 1896, l’exquise et humoristique « Femme collante » ou encore « La vie du Christ » premier véritable péplum du cinéma. On y voit aussi un exotique « Cake Walk », « Les chiens savants », « La danse excentrique » ou « L’américanisé » fiction féministe où un yankee qui ressemble à Abraham Lincoln corrige un immigré des Balkans qui bat sa femme.
D’autres bijoux à voir et écouter : ces chansons d’époque filmées et sonorisées. Les airs de Mayol gesticulant « La polka des trottins », Dranem et son délirant « Five o’clock tea » ou bien Polin avec sa magnifique « Anatomie du conscrit » nous entraînent dans un univers moins innocent et plus polisson qu’il n’y paraît.
En vous signalant la projection demain mercredi 21 octobre au CGR de Manosque du film qu’Emmanuelle Gaume a consacré à Alice Guy, je vous propose d’écouter le commissaire de l’exposition Jean-Pierre Senelier mais d’abord la présidente de la Fondation Marie Boissin.
J’ajoute que Jean-Pierre Senelier a traduit en 3D et de belle manière « La fée aux choux » à voir dans les salles de la Fondation. Et que l’exposition présente également des pièces prêtées par l’arrière petit fils de la cinéaste Thierry Peeters qui œuvre à la reconnaissance du talent de son aïeule.
On redécouvre depuis quelques années le talent visionnaire et précurseur de cette grande dame qui a tourné de nombreux films en France et aux Etats-Unis où elle ouvre le premier studio dirigé par une femme dans le New Jersey en 1910. Une grande partie de sa production a malheureusement disparu mais les œuvres qui restent donnent la dimension de la réalisatrice. Elle scénarise de courts films, réalise des phonoscènes qui superposent le son à l’image, fait des films historiques, ose aussi des tournages en extérieur et met du fantastique dans ses images. La pionnière fait preuve de poésie et de culture avec une sensibilité toute féminine. Maîtrisant parfaitement la technique, Alice invente aussi le cut ou réalise le premier making of du cinéma.
Parmi les perles présentées à Carzou, « La fée aux choux », son premier film de 1896, l’exquise et humoristique « Femme collante » ou encore « La vie du Christ » premier véritable péplum du cinéma. On y voit aussi un exotique « Cake Walk », « Les chiens savants », « La danse excentrique » ou « L’américanisé » fiction féministe où un yankee qui ressemble à Abraham Lincoln corrige un immigré des Balkans qui bat sa femme.
D’autres bijoux à voir et écouter : ces chansons d’époque filmées et sonorisées. Les airs de Mayol gesticulant « La polka des trottins », Dranem et son délirant « Five o’clock tea » ou bien Polin avec sa magnifique « Anatomie du conscrit » nous entraînent dans un univers moins innocent et plus polisson qu’il n’y paraît.
En vous signalant la projection demain mercredi 21 octobre au CGR de Manosque du film qu’Emmanuelle Gaume a consacré à Alice Guy, je vous propose d’écouter le commissaire de l’exposition Jean-Pierre Senelier mais d’abord la présidente de la Fondation Marie Boissin.
J’ajoute que Jean-Pierre Senelier a traduit en 3D et de belle manière « La fée aux choux » à voir dans les salles de la Fondation. Et que l’exposition présente également des pièces prêtées par l’arrière petit fils de la cinéaste Thierry Peeters qui œuvre à la reconnaissance du talent de son aïeule.