Le 21 juillet à 21h30 Bachar Mar-Kalifé, viendra faire découvrir son dernier album "Ya Balad" empreint de lyrisme oriental.
Antoine Comont, trésorier de l'association est venu en direct dans nos studios pour en parler et répond aux questions d'Emeline Dalmon.
Bachar Mar Kalifé dans la presse :
Télérama 25/11/2015 : « Ballades poignantes, piano technoïde et lyrisme oriental »
De son père, Marcel Khalifé, icône de la chanson arabe au Moyen-Orient, il a le charisme vocal et la fibre romantique. Avec son frère aîné, le pianiste Rami Khalifé (du duo Aufgang), il partage le bagage académique et les penchants électro. Bachar Mar-Khalifé, 32 ans, débride enfin sa belle voix grave et explose sur un troisième album nourri de ballades poignantes, de piano technoïde et de lyrisme oriental : un mélange galvanisant qui témoigne autant de sa culture franco-libanaise que du refus de se laisser enfermer dans les clichés. Son titre ? Ya Balad, « Au pays » en arabe. « Ce pays (le Liban), je ne veux pas le nommer, pour mieux laisser la poésie l'emporter sur la réalité, explique le musicien. Je m'adresse à quelque chose qu'on a perdu : Ya Balad, c'est Utopia, mon pays de souvenirs et de rêves, quelque chose qui n'existe pas, que j'aime, que je déteste, que je détruis, où chacun peut trouver un écho à son propre exil. »
France Inter, 10/2015 : « Tout est percussion ! »
Toutes ces chansons le hantent au point qu’elles semblent sortir de ses tripes, comme s’il devait s’en séparer. Comme un plaisir étroitement lié à la souffrance. Celle de se mettre à nu, de dire quelque chose, quoiqu’il arrive, être sincère avec soi-même et les autres. Quitte à échapper aux étiquettes, à ne pas savoir dans quel genre sera rangée sa musique. Qu’importe, au final « tout est percussion » !
Libération 10/10/2015 : « Chanter, scander ou murmurer, les yeux rivés sur le futur »
Pianiste et percussionniste passé par l’Orchestre national de France et l’Ensemble intercontemporain, Bachar Mar-Khalifé défrise la chronologie et restaure la beauté des textes des poètes libanais du passé proche ou très lointain, pour les chanter, scander ou murmurer, les yeux rivés sur le futur. Sa liberté de mouvements, que lui octroie sa condition de déraciné, rend souples et solides ses lianes qui entrelacent les genres. Il propose ainsi de nouvelles sonorités, avec un clavecin baroque accordé en quart de ton ou des percussions hors des sentiers battus. Cette musique sans barbelés est celle de l’exilé, comme une nouvelle nationalité qui demande de tisser des liens neufs.
Ecouter ou télécharger :
Infos pratiques :
Facebook : https://www.facebook.com/parsonsetparmots/
Réservations : http://www.francebillet.com/place-spectacle/manifestation/Musique-electronique-BACHAR-MAR-KHALIFE-0VOC6.htm