Le symbole de la marche n’échappera à personne. Mais quand on appose le chamboulement politique de ces derniers mois à la situation des migrants briançonnais, on est au-delà du symbole, le nez dans la réalité.
Ayant fui leurs pays en guerre pour la plupart, quelques réfugiés ont été accueillis à Briançon depuis plusieurs mois dans une ambiance chaleureuse grâce à la municipalité, des associations locales et de simples citoyens. Mais en attendant la régularisation de leur situation, plusieurs migrants sont sous la menace des règlements européens, notamment le protocole dit de Dublin. Et ces « Dublinés » craignent un renvoi vers le pays d’Europe où ils ont débarqué. Principalement l’Italie, porte d’entrée vers l’espace Schengen et saturé d’immigrés involontaires en transit vers d’autres pays. Le droit international permet donc l’expulsion vers les pays d’origine faisant fi des conflits ou de la misère qui y règnent.
Depuis deux semaines, une quinzaine de migrants a entamé une grève de la faim à Briançon soutenus par une dynamique citoyenne et ils attendent un geste des pouvoirs publics. Mais du côté de la Préfecture de Gap, c’est silence radio. L’objectif de cette marche pour la dignité est clair : solliciter le Préfet Philippe Court et régulariser la situation des migrants accueillis dans le 05. C’est bien sûr le droit d’asile pour tous qui est souhaité.
Le départ de la marche a lieu mercredi devant la MJC de Briançon où est situé le campement précaire des grévistes de la faim. Puis avant d’arriver à Gap lundi 26 juin où une manifestation est prévue, le cortège passera par l’Argentière, Guillestre, Baratier et Chorges. La démarche a été initiée par les migrants eux-mêmes et bien sûr soutenue par leurs amis haut-alpins. Tous souhaitent rassembler les citoyens autour de la cause des migrants pour régler et stabiliser leurs situations de manière décente et digne.
Je vous propose d’écouter Michel Rousseau pour l’association Tous Migrants Briançon. Il invite les habitants à rejoindre la marche même ponctuellement et à participer aux repas et animations sur le parcours tous les soirs.
Ayant fui leurs pays en guerre pour la plupart, quelques réfugiés ont été accueillis à Briançon depuis plusieurs mois dans une ambiance chaleureuse grâce à la municipalité, des associations locales et de simples citoyens. Mais en attendant la régularisation de leur situation, plusieurs migrants sont sous la menace des règlements européens, notamment le protocole dit de Dublin. Et ces « Dublinés » craignent un renvoi vers le pays d’Europe où ils ont débarqué. Principalement l’Italie, porte d’entrée vers l’espace Schengen et saturé d’immigrés involontaires en transit vers d’autres pays. Le droit international permet donc l’expulsion vers les pays d’origine faisant fi des conflits ou de la misère qui y règnent.
Depuis deux semaines, une quinzaine de migrants a entamé une grève de la faim à Briançon soutenus par une dynamique citoyenne et ils attendent un geste des pouvoirs publics. Mais du côté de la Préfecture de Gap, c’est silence radio. L’objectif de cette marche pour la dignité est clair : solliciter le Préfet Philippe Court et régulariser la situation des migrants accueillis dans le 05. C’est bien sûr le droit d’asile pour tous qui est souhaité.
Le départ de la marche a lieu mercredi devant la MJC de Briançon où est situé le campement précaire des grévistes de la faim. Puis avant d’arriver à Gap lundi 26 juin où une manifestation est prévue, le cortège passera par l’Argentière, Guillestre, Baratier et Chorges. La démarche a été initiée par les migrants eux-mêmes et bien sûr soutenue par leurs amis haut-alpins. Tous souhaitent rassembler les citoyens autour de la cause des migrants pour régler et stabiliser leurs situations de manière décente et digne.
Je vous propose d’écouter Michel Rousseau pour l’association Tous Migrants Briançon. Il invite les habitants à rejoindre la marche même ponctuellement et à participer aux repas et animations sur le parcours tous les soirs.