Présent au Festival Poésie et Chansons du Pays des lavandes, Bruno Brel a emporté le public dans l’émotion mêlant ses propres chansons à celles du Grand Jacques, son oncle. A écouter cet artiste, nul doute que le talent est héréditaire dans la famille Brel, et c’est bien dommage que les grands médias ne se penchent pas davantage sur cet auteur compositeur interprète, grand gaillard bruxellois qui donne tout, et avec cœur à son public, à l’instar de Jacques Brel. Le public ne sort pas indemne de ses concerts. Bruno a commencé à chanter à 15 ans et demi, séduit tout d’abord par la poésie et les mélodies des chansons de Georges Brassens. Il écrit ses chansons et parfois lorsqu’il mélange celles-ci au répertoire de Jacques, le public s’y trompe ne sachant plus si c’est Jacques ou Bruno qui l’a écrite. C’est un peu plus tard et à la demande de son entourage qu’il a souhaité reprendre les plus belles chansons de son oncle. A la fin du concert, nombreux se sont rués sur ses CD et ont demandé une dédicace en félicitant Bruno Brel pour cette soirée si émouvante, où se mêlaient spontanéité, complicité, talent, performance, générosité, et une si belle humanité. Un artiste à voir sur scène d’urgence pour la beauté de ses chansons, autant que pour les reprises des chansons incontournables du Grand Jacques, disparu il y a tout juste 40 ans, et dont les chansons résonnent encore en chacun de nous. Odile Frison est allée à la rencontre de Bruno Brel à l’issue du concert donné dans la salle du Centre des congrès Jean Giono à Gréoux-les-Bains le 26 juin dernier. Ecoutons l’interview d’un grand bonhomme bruxellois, plein d’humour, sympathique et chaleureux. Bruno Brel.