Comment les Briançonnais qualifient l’aide aux migrants ?


Vendredi 16 Décembre 2016


Récemment, plusieurs citoyens auraient été intimidés voire inquiétés par les forces de l'ordre pour avoir accueilli ou aider à titre gracieux des migrants qui sont sur le territoire français et cherchent à poursuivre leur voyage. Que dit la loi ? L’aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d’un étranger est passible de cinq ans de prison et d’une amende de 30 000 €. Modifiée en 2006, elle stipule néanmoins qu’il ne peut y avoir de poursuites pénales si l’acte reproché s’est déroulé pour faire « face à un danger nécessaire à la sauvegarde de la vie ou de l’intégrité physique de l’étranger ». Remaniée une seconde fois en 2013, elle précise désormais que les « actions humanitaires et désintéressées », tels les soins médicaux ou l’hébergement, mené en vue de « préserver la dignité », ne sont plus considérées comme une infraction. Face à cette actualité inquiétante, le Mouvement Citoyen Tous Migrants pour ce dernier micro-trottoir de l'année souhaite savoir ce qu'en pensent les citoyens de Briançon, en leur posant la question : "Aider les migrants sur notre territoire lors de leur séjour et leur trajet, est-ce un délit, une obligation, un devoir, une évidence, autres...? Pourquoi ? » Samedi 17 décembre à 20H30, le mouvement  organise dans le cadre de la Journée Internationale des Migrants, une soirée Concert/Lecture/Témoignages, à la MJC de Briançon. Au micro de Susannah Wright, le point de vue des Briançonnais.

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