"Hystérésia est une installation sonore qui reçoit les ondes résiduelles de satel-
lites zombies. Elle retransmet en direct les chants créés à partir de leurs signaux
pour raconter l’histoire de ces ruines célestes À plusieurs milliers de kilomètres,
31 satellites « zombies » tournent au-dessus de nos têtes. Lancés pour la plupart
au plus fort de la guerre froide, ces engins ont alimenté les nouvelles routes de
l’information, servi de support aux systèmes de renseignement Ils ont orienté,
photographié, donné l’heure ou le temps qu’il fait, ils ont observé le soleil,
les aurores boréales et le cosmos Totems de nos vies civilisées, ces satellites
ont cessé de fonctionner, mais continuent leur carrière en dehors des radars
Déplacés sur des orbites cimetières, ils émettent encore un signal résiduel Un
signal que rien n’explique. De quoi ces satellites fantômes sont-ils encore les
messagers ? De quelle mémoire sont-ils les dépositaires ?
C’est pour répondre à ces questions qu’Hystérésia, observatoire mobile de ces
fossiles des technologies spatiales, sera installé à Manosque. L’artiste Stéfane
Perraud déploie l’antenne qui fera entendre, l’écrivain Aram Kebabdjian
raconte.
Une création réalisée dans le cadre du programme Mondes nouveaux du
ministère de la Culture"
https://www.hysteresia.com/
lites zombies. Elle retransmet en direct les chants créés à partir de leurs signaux
pour raconter l’histoire de ces ruines célestes À plusieurs milliers de kilomètres,
31 satellites « zombies » tournent au-dessus de nos têtes. Lancés pour la plupart
au plus fort de la guerre froide, ces engins ont alimenté les nouvelles routes de
l’information, servi de support aux systèmes de renseignement Ils ont orienté,
photographié, donné l’heure ou le temps qu’il fait, ils ont observé le soleil,
les aurores boréales et le cosmos Totems de nos vies civilisées, ces satellites
ont cessé de fonctionner, mais continuent leur carrière en dehors des radars
Déplacés sur des orbites cimetières, ils émettent encore un signal résiduel Un
signal que rien n’explique. De quoi ces satellites fantômes sont-ils encore les
messagers ? De quelle mémoire sont-ils les dépositaires ?
C’est pour répondre à ces questions qu’Hystérésia, observatoire mobile de ces
fossiles des technologies spatiales, sera installé à Manosque. L’artiste Stéfane
Perraud déploie l’antenne qui fera entendre, l’écrivain Aram Kebabdjian
raconte.
Une création réalisée dans le cadre du programme Mondes nouveaux du
ministère de la Culture"
https://www.hysteresia.com/