Depuis 2013, date de la création de Durance Luberon Verdon Agglomération, un doux ronron régnait lors du vote des budgets et comptes administratifs de l’agglomération manosquine. Ce temps-là est révolu !
Depuis plusieurs mois, l’animosité entre le président de Durance Luberon Verdon Agglomération Jean-Christophe Pétrigny et le maire de Manosque Camille Galtier est sur la place publique. Elle tend les rapports entre la plus importante commune de l’agglo et la plus importante intercommunalité (après le Département) des Alpes de Haute-Provence.
Pour faire court, la nouvelle équipe municipale manosquine estime la commune lésée par la collectivité. Ces derniers mois, quelques escarmouches dont beaucoup par presse et réseaux sociaux interposés ont affiché des divergences et des crispations inédites.
Le vote du budget la semaine passée marque une étape dans cette situation. Camille Galtier a demandé comme pour le taux des taxes communautaires qu’il soit voté à bulletin secret pour protéger les élus vous l’entendrez dans un instant. Et si la majorité a suivi son président (34 votes pour, 21 contre et 4 abstentions) c’est bien un coup de semonce qui a fait trembler l’édifice communautaire et laisse augurer des débats et actes qui pourraient être lourds de conséquence pour les deux parties ville et agglo.
Plusieurs sujets ont illustré les chiffres affichés : la démutualisation des services, la dotation de solidarité aux communes ou encore la clôture de la ZAC Chanteprunier et son règlement. Mais celui qui a mis le feu aux poudres est l’instauration de la taxe sur le foncier bâti à un taux de 2%, une nouveauté qui va impacter les habitants à un moment où inflation galopante et pouvoir d’achat sont au cœur des préoccupations des Français.
Le président Pétrigny a proposé d’installer un comité de gestion pour mieux cerner ces questions et où les élus pourront s’exprimer et proposer des pistes au conseil communautaire.
A suivre donc, mais d’ici là, rien ne permet de dire que la hache de guerre est enterrée ni quand elle le sera. On peut simplement espérer que chacun fasse des concessions pour que l’intérêt général l’emporte car il est impossible d’imaginer Manosque sans son agglo et vice-versa !
Revenons au conseil communautaire du 8 avril 2022, je vous propose d’écouter Jean-Christophe Pétrigny puis Camille Galtier.
François Malabave
Depuis plusieurs mois, l’animosité entre le président de Durance Luberon Verdon Agglomération Jean-Christophe Pétrigny et le maire de Manosque Camille Galtier est sur la place publique. Elle tend les rapports entre la plus importante commune de l’agglo et la plus importante intercommunalité (après le Département) des Alpes de Haute-Provence.
Pour faire court, la nouvelle équipe municipale manosquine estime la commune lésée par la collectivité. Ces derniers mois, quelques escarmouches dont beaucoup par presse et réseaux sociaux interposés ont affiché des divergences et des crispations inédites.
Le vote du budget la semaine passée marque une étape dans cette situation. Camille Galtier a demandé comme pour le taux des taxes communautaires qu’il soit voté à bulletin secret pour protéger les élus vous l’entendrez dans un instant. Et si la majorité a suivi son président (34 votes pour, 21 contre et 4 abstentions) c’est bien un coup de semonce qui a fait trembler l’édifice communautaire et laisse augurer des débats et actes qui pourraient être lourds de conséquence pour les deux parties ville et agglo.
Plusieurs sujets ont illustré les chiffres affichés : la démutualisation des services, la dotation de solidarité aux communes ou encore la clôture de la ZAC Chanteprunier et son règlement. Mais celui qui a mis le feu aux poudres est l’instauration de la taxe sur le foncier bâti à un taux de 2%, une nouveauté qui va impacter les habitants à un moment où inflation galopante et pouvoir d’achat sont au cœur des préoccupations des Français.
Le président Pétrigny a proposé d’installer un comité de gestion pour mieux cerner ces questions et où les élus pourront s’exprimer et proposer des pistes au conseil communautaire.
A suivre donc, mais d’ici là, rien ne permet de dire que la hache de guerre est enterrée ni quand elle le sera. On peut simplement espérer que chacun fasse des concessions pour que l’intérêt général l’emporte car il est impossible d’imaginer Manosque sans son agglo et vice-versa !
Revenons au conseil communautaire du 8 avril 2022, je vous propose d’écouter Jean-Christophe Pétrigny puis Camille Galtier.
François Malabave