Le débat d’orientations budgétaires est une obligation légale mais ne donne pas lieu à un vote des élus. Le dernier conseil communautaire de Durance-Luberon-Verdon Agglomération s’est déroulé à Oraison mardi soir et a permis des échanges sur la stratégie de l’agglo en matière financière et économique.
Premier problème, la baisse des dotations de l’Etat qui demande aux collectivités des contorsions douloureuses. Ensuite, le flou des dotations et compensations diverses qui interviennent malgré un calendrier qui lui est précis. Le vote du budget primitif le 7 avril risque d’être serré !
Et puis à tout cela, il faut ajouter les disparités inhérentes aux communes de DLVA ainsi que la « fraîcheur » de certains maires élus l’année dernière et dont la fibre communautaire est plutôt mince.
Avant d’entendre le rapporteur du futur budget, quelques chiffres : des recettes réelles de fonctionnement de près de 30 M€ sont en progression de 4,62 % mais des dépenses de fonctionnement aussi en hausse de 4,77 % à 28 M€. Moins 2 millions de dotation globale de fonctionnement et malgré tout une épargne nette de 963.000 €, un matelas financier fruit de la prudence du bureau de DLVA. Et à partir d’hypothèses, les élus veulent sauvegarder une capacité d’autofinancement. Côté associations, la potion est amère car il faut s’attendre à une baisse moyenne de 6% qui va rajouter à la difficultés de gestion des clubs et associations déjà frappés par la chute des subventions départementales ou régionales.
Il fut aussi question des études. Nombreuses et chères, des élus ne comprennent plus leur nécessité, voire leur obligation. Pour les investissements l’éco-campus de Ste Tulle ou le giratoire de Volx vont marquer 2015, une année où les taux d’imposition n’augmenteront pas.
Je vous propose d’écouter Jean-Christophe Pétrigny, vice-Président délégué aux finances. Il répond aux questions de François Malabave
Premier problème, la baisse des dotations de l’Etat qui demande aux collectivités des contorsions douloureuses. Ensuite, le flou des dotations et compensations diverses qui interviennent malgré un calendrier qui lui est précis. Le vote du budget primitif le 7 avril risque d’être serré !
Et puis à tout cela, il faut ajouter les disparités inhérentes aux communes de DLVA ainsi que la « fraîcheur » de certains maires élus l’année dernière et dont la fibre communautaire est plutôt mince.
Avant d’entendre le rapporteur du futur budget, quelques chiffres : des recettes réelles de fonctionnement de près de 30 M€ sont en progression de 4,62 % mais des dépenses de fonctionnement aussi en hausse de 4,77 % à 28 M€. Moins 2 millions de dotation globale de fonctionnement et malgré tout une épargne nette de 963.000 €, un matelas financier fruit de la prudence du bureau de DLVA. Et à partir d’hypothèses, les élus veulent sauvegarder une capacité d’autofinancement. Côté associations, la potion est amère car il faut s’attendre à une baisse moyenne de 6% qui va rajouter à la difficultés de gestion des clubs et associations déjà frappés par la chute des subventions départementales ou régionales.
Il fut aussi question des études. Nombreuses et chères, des élus ne comprennent plus leur nécessité, voire leur obligation. Pour les investissements l’éco-campus de Ste Tulle ou le giratoire de Volx vont marquer 2015, une année où les taux d’imposition n’augmenteront pas.
Je vous propose d’écouter Jean-Christophe Pétrigny, vice-Président délégué aux finances. Il répond aux questions de François Malabave
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Durée : 4'38"