reportage-Gualina18-04-2019.mp3 (3.79 Mo)
L’exposition des photographies d’Alain Gualina « Les naufragés ou la géographie du doute » à Manosque a connu un temps fort.
La Fondation Carzou a proposé des regards croisés avec le photographe et en compagnie d’un beau trio. Son ami Stéphane Lecaille, le géographe Philippe Singer et le guitariste Jules Thévenot ont entouré l’artiste pas très à l’aise dans un exercice oral. Le photographe parle à travers ses images.
La rencontre sur fond de mer et de voyage s’est ouverte sur une improvisation musicale réussie. Des sons et parfois des notes rarement des arpèges sous les doigts de Jules Thévenot invitant à une autre lecture des clichés d’Alain Gualina.
Puis la discussion entre amis pour évoquer l’errance d’Ulysse, l’eau élément central du travail du photographe depuis des années, la Méditerranée donc forcément ; mer nourricière mais aussi tombeau de ces nombreux naufragés involontaires en quête d’une vie meilleure en Europe. Evoquée aussi l’œuvre destructrice de l’homme qui provoque les dérèglements climatiques dont la mer comme la terre porte les stigmates. Les photos de Gualina malgré leur aspect esthétique nous interpellent : attention un monde disparait. Déjà la Méditerranée d’Homère et Ulysse accuse le coup et flanche sous les plastiques et les pollutions chimiques.
Combien de temps encore résistera celle de Gualina, Lecaille, Singer et Thévenot ?
Des réponses collectives et politiques sont chaque jour un peu plus attendues.
Pour l’heure, écoutons les acteurs d’une soirée où l’intelligence et la beauté ont esquissé des solutions…
La Fondation Carzou a proposé des regards croisés avec le photographe et en compagnie d’un beau trio. Son ami Stéphane Lecaille, le géographe Philippe Singer et le guitariste Jules Thévenot ont entouré l’artiste pas très à l’aise dans un exercice oral. Le photographe parle à travers ses images.
La rencontre sur fond de mer et de voyage s’est ouverte sur une improvisation musicale réussie. Des sons et parfois des notes rarement des arpèges sous les doigts de Jules Thévenot invitant à une autre lecture des clichés d’Alain Gualina.
Puis la discussion entre amis pour évoquer l’errance d’Ulysse, l’eau élément central du travail du photographe depuis des années, la Méditerranée donc forcément ; mer nourricière mais aussi tombeau de ces nombreux naufragés involontaires en quête d’une vie meilleure en Europe. Evoquée aussi l’œuvre destructrice de l’homme qui provoque les dérèglements climatiques dont la mer comme la terre porte les stigmates. Les photos de Gualina malgré leur aspect esthétique nous interpellent : attention un monde disparait. Déjà la Méditerranée d’Homère et Ulysse accuse le coup et flanche sous les plastiques et les pollutions chimiques.
Combien de temps encore résistera celle de Gualina, Lecaille, Singer et Thévenot ?
Des réponses collectives et politiques sont chaque jour un peu plus attendues.
Pour l’heure, écoutons les acteurs d’une soirée où l’intelligence et la beauté ont esquissé des solutions…