L’Etat contractualise des projets avec les collectivités territoriales donnant des moyens à des actions et objectifs précis. Comme dans de nombreuses communes Manosque a des contrats publics et, la semaine dernière, la cité de Giono a signé deux documents importants : le contrat de ville pour ce qui est de la cohésion sociale et le contrat de sécurité intégrée.
Nous revenons sur ces deux documents avec les représentantes de l’Etat.
Et d’abord la préfète Violaine Démaret qui avec le Parquet de Digne et l’Education nationale engage une « coproduction » pour la sécurité avec la Ville de Manosque. « La ville concentre l’activité et la richesse du département, elle concentre également en conséquence la plus grande partie de sa délinquance » stipule en préambule le contrat de sécurité intégrée. Des actions d’animation et de prévention sont engagées avec des associations spécialisées notamment sur des quartiers ciblés mais aussi un large volet répressif mené conjointement par les signataires à l’image des coopérations entre les polices nationale et municipale. Images de vidéo surveillance partagées ou patrouilles communes par exemple. Côté effectifs et moyens : 23 policiers municipaux plus 5 agents de sécurité voie publique et 68 caméras dont 28 pour les seules parkings. Au commissariat : 3 officiers et 65 personnels dont 9 officiers de police judiciaire avec également l’appui possible des officiers et agents de la direction départementale de la sécurité. Des groupes de partenariat opérationnel ou le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance favorisent une vision et des actions communes. Je vous propose d’écouter la préfète des Alpes de Haute-Provence à l’issue de la signature du contrat de sécurité intégrée, elle annonce l’arrivée imminente de 5 agents supplémentaires au commissariat de Manosque..
Après le contrat de sécurité intégrée qui court jusqu’en 2026, un autre contrat public a été reconduit, lui, il concerne les quartiers prioritaires de la ville et établit des partenariats et financements entre l’Etat et Durance-Luberon-Verdon Agglomération représentée par sa vice présidente et élue manosquine Caroline Paolasso. Le contrat de ville traite de la cohésion sociale, du développement économique (emploi et formation) mais aussi de l’habitat et du cadre de vie. D’autres thématiques sont incluses, la lutte contre les discriminations, l’égalité femme-homme, la promotion de la jeunesse et bien sûr la citoyenneté.
Les deux secteurs de la ville sont le centre-ville et quartier Saint Lazare et bien sûr l’arc Serrets-Plantiers-Aliziers où une grande rénovation est engagée et le contrat de ville lance la conservation de la mémoire des habitants avant ces grands changements.
Ici le partenariat est large, services de l’Etat et de DLV Agglo, les bailleurs sociaux, caisse d’allocations familiales, chambres consulaires et les habitants au travers des conseils citoyens. De nombreuses associations (CPIE, ADSEA, Ligue de l’Enseignement etc) proposent des actions que le contrat de ville subventionne : 234 700 € en 2021 pour 30 actions. La sous-préfète de Forcalquier a signé le nouvel appel à projets du contrat de ville.
François Malabave
Nous revenons sur ces deux documents avec les représentantes de l’Etat.
Et d’abord la préfète Violaine Démaret qui avec le Parquet de Digne et l’Education nationale engage une « coproduction » pour la sécurité avec la Ville de Manosque. « La ville concentre l’activité et la richesse du département, elle concentre également en conséquence la plus grande partie de sa délinquance » stipule en préambule le contrat de sécurité intégrée. Des actions d’animation et de prévention sont engagées avec des associations spécialisées notamment sur des quartiers ciblés mais aussi un large volet répressif mené conjointement par les signataires à l’image des coopérations entre les polices nationale et municipale. Images de vidéo surveillance partagées ou patrouilles communes par exemple. Côté effectifs et moyens : 23 policiers municipaux plus 5 agents de sécurité voie publique et 68 caméras dont 28 pour les seules parkings. Au commissariat : 3 officiers et 65 personnels dont 9 officiers de police judiciaire avec également l’appui possible des officiers et agents de la direction départementale de la sécurité. Des groupes de partenariat opérationnel ou le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance favorisent une vision et des actions communes. Je vous propose d’écouter la préfète des Alpes de Haute-Provence à l’issue de la signature du contrat de sécurité intégrée, elle annonce l’arrivée imminente de 5 agents supplémentaires au commissariat de Manosque..
Après le contrat de sécurité intégrée qui court jusqu’en 2026, un autre contrat public a été reconduit, lui, il concerne les quartiers prioritaires de la ville et établit des partenariats et financements entre l’Etat et Durance-Luberon-Verdon Agglomération représentée par sa vice présidente et élue manosquine Caroline Paolasso. Le contrat de ville traite de la cohésion sociale, du développement économique (emploi et formation) mais aussi de l’habitat et du cadre de vie. D’autres thématiques sont incluses, la lutte contre les discriminations, l’égalité femme-homme, la promotion de la jeunesse et bien sûr la citoyenneté.
Les deux secteurs de la ville sont le centre-ville et quartier Saint Lazare et bien sûr l’arc Serrets-Plantiers-Aliziers où une grande rénovation est engagée et le contrat de ville lance la conservation de la mémoire des habitants avant ces grands changements.
Ici le partenariat est large, services de l’Etat et de DLV Agglo, les bailleurs sociaux, caisse d’allocations familiales, chambres consulaires et les habitants au travers des conseils citoyens. De nombreuses associations (CPIE, ADSEA, Ligue de l’Enseignement etc) proposent des actions que le contrat de ville subventionne : 234 700 € en 2021 pour 30 actions. La sous-préfète de Forcalquier a signé le nouvel appel à projets du contrat de ville.
François Malabave