Invités par le Préfet des Alpes de Haute-Provence, le Centre d’information des droits des femmes et des familles, Inner Wheel, Soroptimist, l’atelier des ormeaux, le point d’accueil, la Meyronnette ou encore le centre Benoit Labre ont pu mettre en avant leurs différentes missions. A leurs côtés, bien sûr, les représentants des services de police et de gendarmerie qui ont eux aussi un rôle important à jouer auprès des victimes. Le nombre de femmes victimes de violence conjugale est alarmant et pourtant seulement 10% d’entre elles osent déposer plainte. La substitut du Procureur a rappelé qu’il est indispensable que ces femmes puissent être écoutées, rassurées, et orientées vers les centres d’accueil adaptés, et cela dès qu’elles poussent les portes d'un commissariat ou d'une gendarmerie. Même si elles ont peur de porter plainte, elles ont besoin de parler ; d’être écoutées et entendues. Sur le département des Alpes de Haute-Provence, l’Etat a signé une convention de partenariat avec le syndicat des taxis pour assurer le transport des femmes isolées qui n’ont pas les moyens de se déplacer d’être amenées vers un lieu où elles seront à l’abri. Il suffit d’appeler le 115. Je vous propose d’écouter au micro d’Odile Frison, le Délégué des Droits des femmes, et de l’égalité entre les hommes et les femmes Maklouf Rabhi.
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Durée : 7'46
Jrl20170903 - Droits des Femmes.mp3 (5.55 Mo)
