Collectivités, entreprises ou simples consommateurs, chacun peut vérifier la flambée des prix de l’énergie ces derniers mois. Et ce n’est probablement pas fini.
La précarité énergétique frappe de plus en plus de Français, des pans entiers de l’industrie et de l’artisanat ou les communes n’échappent pas à la crise actuelle.
Avec la CGT, le parti communiste, héritier du grand service public de l’énergie créé par Marcel Paul en 1946 a initié une rencontre à Sainte-Tulle commune appelée jadis la cité électrique. L’ancienne école des métiers y formait les électriciens, le poste de commande du réseau hydraulique de la Durance et la proximité du CEA de Cadarache justifiaient ce surnom.
Deux intervenants : Valérie Gonçalves, salariés d’EDF et membre de la commission énergie de la direction nationale du PCF ainsi que Jean Pugens, retraité d’EDF et responsable régional et national de la CGT ont évoqué l’histoire et les enjeux de la crise actuelle.
Ils ont dénoncé la politique de dérèglementation et de privatisation du secteur depuis 20 ans avec la mise en concurrence en 2004 d’EDF et GDF. Puis l’ouverture du marché européen conduisant une part du nucléaire français à être vendue à des fournisseurs qui facturent ensuite la production à laquelle ils sont étrangers à des pays ou consommateurs leur assurant de juteux bénéfices.
Aujourd’hui, les communistes et la centrale syndicale sont vent debout contre la « renationalisation » d’EDF plombée par une dette colossale, un parc nucléaire vieillissant et en même temps la volonté d’Emmanuel Macron de construire plusieurs réacteurs nouvelle génération en puisant peut-être pour cela dans les réserves du livret A des Français. Des investissements nécessaires pour assurer la souveraineté énergétique tout autant que les énergies renouvelables à développer. Sans oublier la suppression du régime spécial des électriciens ou le démantèlement de l’IRSN et de ses 1 800 chercheurs et salariés rompus à la sûreté nucléaire. Les inquiétudes sont nombreuses chez les électriciens et gaziers.
Produire plus et mieux, c’est servir les usagers et agir à la ré-industrialisation du pays dira un participant. Quant à la baisse du prix de l’énergie, la balle est dans le camp du gouvernement et des instances européennes.
Je vous propose d’écouter les deux intervenants d’une soirée forcément électrique !
François Malabave
La précarité énergétique frappe de plus en plus de Français, des pans entiers de l’industrie et de l’artisanat ou les communes n’échappent pas à la crise actuelle.
Avec la CGT, le parti communiste, héritier du grand service public de l’énergie créé par Marcel Paul en 1946 a initié une rencontre à Sainte-Tulle commune appelée jadis la cité électrique. L’ancienne école des métiers y formait les électriciens, le poste de commande du réseau hydraulique de la Durance et la proximité du CEA de Cadarache justifiaient ce surnom.
Deux intervenants : Valérie Gonçalves, salariés d’EDF et membre de la commission énergie de la direction nationale du PCF ainsi que Jean Pugens, retraité d’EDF et responsable régional et national de la CGT ont évoqué l’histoire et les enjeux de la crise actuelle.
Ils ont dénoncé la politique de dérèglementation et de privatisation du secteur depuis 20 ans avec la mise en concurrence en 2004 d’EDF et GDF. Puis l’ouverture du marché européen conduisant une part du nucléaire français à être vendue à des fournisseurs qui facturent ensuite la production à laquelle ils sont étrangers à des pays ou consommateurs leur assurant de juteux bénéfices.
Aujourd’hui, les communistes et la centrale syndicale sont vent debout contre la « renationalisation » d’EDF plombée par une dette colossale, un parc nucléaire vieillissant et en même temps la volonté d’Emmanuel Macron de construire plusieurs réacteurs nouvelle génération en puisant peut-être pour cela dans les réserves du livret A des Français. Des investissements nécessaires pour assurer la souveraineté énergétique tout autant que les énergies renouvelables à développer. Sans oublier la suppression du régime spécial des électriciens ou le démantèlement de l’IRSN et de ses 1 800 chercheurs et salariés rompus à la sûreté nucléaire. Les inquiétudes sont nombreuses chez les électriciens et gaziers.
Produire plus et mieux, c’est servir les usagers et agir à la ré-industrialisation du pays dira un participant. Quant à la baisse du prix de l’énergie, la balle est dans le camp du gouvernement et des instances européennes.
Je vous propose d’écouter les deux intervenants d’une soirée forcément électrique !
François Malabave
Bertrand Perrin et Jean-Claude Cauvin accueillent les intervenants.