Chaleur au propre et au figuré pour cette 9ème édition du Ej@mslive à Digne. Le feu sacré était sur scène et malheureusement dehors car les fortes températures de ces derniers jours ont laissé une partie du public en marge de cette belle affiche. L’inauguration avait des senteurs et des couleurs venues tout droit du Taj Mahal car Pandit Narendra Mishra était sur la scène du Centre Culturel René Char. La musique venue d’Orient a cette particularité de pouvoir bercer l’oreille avec des sonorités qui se retrouvent souvent dans d’autres cultures de par le Monde. Le sitar cher à George Harrison et Brian Jones traverse les modes sans trop perdre de son originalité. La seconde soirée avait été confiée à notre as régional de la 6 cordes et Lucas Péaquin et son Blues Project n’en finit plus d’étonner. Après un enregistrement dans les mythiques Sun studios (berceau des enregistrements du Rock’n’roll) il va bientôt rentrer… à l’école pour se perfectionner avec son professeur de guitare. Accompagné par son groupe et sa nouvelle batteuse Julie Blasco, il a joué son répertoire comme le pro qu’il est en train de devenir. Pour clôturer ces 3 jours riches en sensations la chanteuse Gaëlle Buswel, venue de Paris, a elle aussi eu les faveurs du public tant son naturel va au-delà de son art. Avec Michaal Benjelloun aux guitares et à la mandoline le groupe de la belle a su varier les plaisirs pour le public qui avait su braver la canicule et les sorties en plein air. Cerise sur le gâteau pour ces 3 soirs, les masters classes on donné l’occasion aux musiciens inscrits de se confronter à la scène et aux réactions des mélomanes. Saluons le travail extraordinaire d’Eric Bertholet et de toute l’équipe du Centre Culturel pour que musiciens et public puissent venir dans les meilleures conditions possible. Pour ce reportage, Jean-Marc Léca a pu côtoyer Lucas, Julie et Gaëlle et ils répondent à ses questions de façon très détendue.
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Durée : 10'24