2020.06.16 - E.Fontaine-Domeizel - Journal.mp3 (3.62 Mo)
Infirmière de profession, la députée de la 2ème circonscription des Alpes de Haute-Provence est aussi inscrite auprès de la réserve sanitaire depuis plusieurs années. Aussi quand la crise sanitaire est apparue, elle s’est rendue disponible et a été plutôt active pendant plus de deux mois. Un parcours de plusieurs semaines très intenses l’a conduite à Besançon, Mulhouse, Manosque mais aussi en Guadeloupe. Chaque fois confrontée à des réalités différentes. Au pic de la crise dans un hôpital débordé à Mulhouse ou en situation moins criante à Manosque, la députée aura retenu de l’expérience de l’infirmière. Quant à l’outre-mer, un mois passé en Guadeloupe pour surveiller les quarantaines des visiteurs de l’île lui a permis de mieux appréhender les problèmes de déshérence de nos compatriotes antillais. Qu’il s’agisse de la situation sociale plutôt tendue ou encore de la pollution au chlordécone, ce pesticide utilisé dans les plantations de bananes qui a empoisonné la terre et les habitants et dont les effets ravageurs vont durer plusieurs siècles préviennent les scientifiques.
« Mon métier, mon mandat » dit la parlementaire en revenant sur cette période inédite. Elle ajoute qu’elle connaissait la colère des soignants et à leur contact a entendu leurs cris de souffrance. Comme eux aussi, elle s’est sentie seule, mais a aussi senti la solidarité de ces premières lignes. Elle craint maintenant le retour post-traumatique dans la profession comme dans la société en général. Aujourd’hui, la députée contribue au « Ségur » de la santé du gouvernement apportant un éclairage personnel que ces semaines de mobilisation ont marqué.
Emmanuelle Fontaine-Domeizel revient sur son expérience vécue ces derniers mois.
« Mon métier, mon mandat » dit la parlementaire en revenant sur cette période inédite. Elle ajoute qu’elle connaissait la colère des soignants et à leur contact a entendu leurs cris de souffrance. Comme eux aussi, elle s’est sentie seule, mais a aussi senti la solidarité de ces premières lignes. Elle craint maintenant le retour post-traumatique dans la profession comme dans la société en général. Aujourd’hui, la députée contribue au « Ségur » de la santé du gouvernement apportant un éclairage personnel que ces semaines de mobilisation ont marqué.
Emmanuelle Fontaine-Domeizel revient sur son expérience vécue ces derniers mois.