2015 n’a pas fait exception à la règle. Chaque année, Christophe Castaner, député-maire de Forcalquier propose une cérémonie des vœux originale et marquante. Ce fut le cas hier soir avec des envolées lyriques sincères et un fil rouge : les droits de l’homme.
L’élu a d’abord introduit la soirée par une poignante litanie : les dix-sept prénoms des victimes des attentats du début janvier. Puis des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu’un enfant du pays Henri Laugier a contribué à rédiger à la fin de la seconde guerre mondiale. Egalité, liberté, droit de vote pour les femmes, lutte contre l’esclavage, droit à l’éducation, etc autant de domaine qui ont trouvé illustration dans des saynètes jouées ou dansées par des jeunes de la ville et deux autres temps forts tout en contraste. Le Chœur du Pays de Forcalquier dirigé par Claude Martel entonnant avec force un chant pacifiste puis le cercle de silence rejoint pour l’occasion par les centaines de personnes présentes à la cérémonie. Depuis 5 ans, chaque mois, une quinzaine de militants se retrouve pour faire silence une heure durant afin de dénoncer les conditions dégradantes d’accueil des étrangers dans notre pays. Celui des Lumières, de la Révolution, de la Résistance et qui est aussi celui du réseau éducation sans frontières. Trois minutes durant, c’est un instant unique qu’a vécu le public de la Bonne Fontaine. Tout en gravité et humanité. Jean Ducret s’est vu remettre la médaille de la ville pour sa publication grâce à l’université populaire locale graines de savoir d’un ouvrage superbe et documenté sur l’histoire des droits de l’homme. Dans la soirée aussi un film mettait en scène deux vieilles dames de Forcalquier évoquant leur premier acte officiel civique quand en 1945 elles ont voté pour la première fois. Emouvant et amusant sans être anecdotique, loin sans faut. Des photos du fonds Paul Magdeleine retraçaient aussi les temps forts de la vie civique de la cité des Quatre Reines avant que Stéphane Hessel de sa douce voix nous rappelle son angoisse en 1948 qu’un ou des pays ne signent pas la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Plus que jamais, après Charlie Hebdo et l’épicerie Cacher, les combats continuent !
Je vous propose d’écouter le député-maire de Forcalquier à l’issue de cette cérémonie de ferveur républicaine. Je ne manque pas d’évoquer avec lui les prochaines élections régionales où il compte jouer un rôle majeur.
L’élu a d’abord introduit la soirée par une poignante litanie : les dix-sept prénoms des victimes des attentats du début janvier. Puis des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu’un enfant du pays Henri Laugier a contribué à rédiger à la fin de la seconde guerre mondiale. Egalité, liberté, droit de vote pour les femmes, lutte contre l’esclavage, droit à l’éducation, etc autant de domaine qui ont trouvé illustration dans des saynètes jouées ou dansées par des jeunes de la ville et deux autres temps forts tout en contraste. Le Chœur du Pays de Forcalquier dirigé par Claude Martel entonnant avec force un chant pacifiste puis le cercle de silence rejoint pour l’occasion par les centaines de personnes présentes à la cérémonie. Depuis 5 ans, chaque mois, une quinzaine de militants se retrouve pour faire silence une heure durant afin de dénoncer les conditions dégradantes d’accueil des étrangers dans notre pays. Celui des Lumières, de la Révolution, de la Résistance et qui est aussi celui du réseau éducation sans frontières. Trois minutes durant, c’est un instant unique qu’a vécu le public de la Bonne Fontaine. Tout en gravité et humanité. Jean Ducret s’est vu remettre la médaille de la ville pour sa publication grâce à l’université populaire locale graines de savoir d’un ouvrage superbe et documenté sur l’histoire des droits de l’homme. Dans la soirée aussi un film mettait en scène deux vieilles dames de Forcalquier évoquant leur premier acte officiel civique quand en 1945 elles ont voté pour la première fois. Emouvant et amusant sans être anecdotique, loin sans faut. Des photos du fonds Paul Magdeleine retraçaient aussi les temps forts de la vie civique de la cité des Quatre Reines avant que Stéphane Hessel de sa douce voix nous rappelle son angoisse en 1948 qu’un ou des pays ne signent pas la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Plus que jamais, après Charlie Hebdo et l’épicerie Cacher, les combats continuent !
Je vous propose d’écouter le député-maire de Forcalquier à l’issue de cette cérémonie de ferveur républicaine. Je ne manque pas d’évoquer avec lui les prochaines élections régionales où il compte jouer un rôle majeur.
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Durée : 5'42"