Qu’Aristote me permette ce clin d’œil mais que serait la raison sans la mémoire ?
Et de mémoire au singulier comme au pluriel, il en est question à Manosque dans le quartier Serrets-Plantiers-Aliziers concerné par une vaste opération de renouvellement urbain. Des immeubles des années 70 et 80, vétustes et dégradés seront démolis pour laisser place à un quartier avec des logements sociaux ou en accession libre et des services tels Centre social municipal, CMS et Centre de santé par exemple. Sans oublier un aménagement du riou de Drouille. Des travaux structurants et d’envergure vont impacter profondément le quartier et ses résidents.
Avec cette évolution nécessaire, les habitants actuels seront relogés et indemnisés mais c’est un changement stressant pour la plupart d’entre eux. Certains y vivent depuis plus de 30 ans et leur environnement comme leur voisinage va disparaître fatalement.
Pour accompagner ce qui peut être un réel traumatisme, l’agglomération manosquine et le bailleur social H2P ont fait appel au collectif d’artistes Bolnaudak pour recueillir les mémoires des résidents et garder une trace de leur vie de quartier. Des rencontres, ateliers et autres animations ont commencé en 2021 avec une équipe qui réside au cœur même d’un immeuble dans un appartement prêté par H2P et cette résidence particulière prendra fin en décembre 2023.
Dans cette zone urbaine en mutation, cette convention tripartite (DLVA, H2P et Bolnaudak) touche au social et à la mémoire. Un accompagnement pas si fréquent dans ce genre d’opération. Quitter son unique logement pour vivre ailleurs et avec d’autres voisins reste pour certains un déchirement même si les conditions d’hébergement seront bien meilleures.
La signature de la convention tripartite « Mémoire(s) en mouvement » s’est déroulée à la Maison du projet où s’active l’équipe de ce renouvellement urbain.
Je vous propose d’écouter le président de l’agglomération Jean-Christophe Pétrigny et Jérémy Estrader qui préside Habitation de Haute-Provence puis Delphine Bole du collectif d’artistes Bolnaudak.
François Malabave
Et de mémoire au singulier comme au pluriel, il en est question à Manosque dans le quartier Serrets-Plantiers-Aliziers concerné par une vaste opération de renouvellement urbain. Des immeubles des années 70 et 80, vétustes et dégradés seront démolis pour laisser place à un quartier avec des logements sociaux ou en accession libre et des services tels Centre social municipal, CMS et Centre de santé par exemple. Sans oublier un aménagement du riou de Drouille. Des travaux structurants et d’envergure vont impacter profondément le quartier et ses résidents.
Avec cette évolution nécessaire, les habitants actuels seront relogés et indemnisés mais c’est un changement stressant pour la plupart d’entre eux. Certains y vivent depuis plus de 30 ans et leur environnement comme leur voisinage va disparaître fatalement.
Pour accompagner ce qui peut être un réel traumatisme, l’agglomération manosquine et le bailleur social H2P ont fait appel au collectif d’artistes Bolnaudak pour recueillir les mémoires des résidents et garder une trace de leur vie de quartier. Des rencontres, ateliers et autres animations ont commencé en 2021 avec une équipe qui réside au cœur même d’un immeuble dans un appartement prêté par H2P et cette résidence particulière prendra fin en décembre 2023.
Dans cette zone urbaine en mutation, cette convention tripartite (DLVA, H2P et Bolnaudak) touche au social et à la mémoire. Un accompagnement pas si fréquent dans ce genre d’opération. Quitter son unique logement pour vivre ailleurs et avec d’autres voisins reste pour certains un déchirement même si les conditions d’hébergement seront bien meilleures.
La signature de la convention tripartite « Mémoire(s) en mouvement » s’est déroulée à la Maison du projet où s’active l’équipe de ce renouvellement urbain.
Je vous propose d’écouter le président de l’agglomération Jean-Christophe Pétrigny et Jérémy Estrader qui préside Habitation de Haute-Provence puis Delphine Bole du collectif d’artistes Bolnaudak.
François Malabave