Ils défendent l’hôpital public

La situation des soignants, des patients et des territoires en matière de santé ne cesse de se dégrader. Pénurie de médecin, difficultés financières et lassitude quand ce n’est pas démission des professionnels, depuis des années l’hôpital public est en souffrance. La crise sanitaire de ces dernières années a rendue encore plus visible la situation. La suppression du numerus clausus et l’émergence des maisons de santé n’ont pas encore l’effet escompté et les résultats tardent à venir.
A Manosque, depuis 15 ans un collectif citoyen réclame l’ouverture d’un service de réanimation correspondant à la population du territoire. Depuis peu, un autre collectif s’insurge contre la fermeture répétée du service des urgences, sans oublier les doléances des personnels de santé qui restent sur leur faim malgré les améliorations du Ségur.
Le 7 juin était une journée de mobilisation nationale et plus de 200 personnes se sont rassemblées devant l’hôpital Louis Raffalli pour exprimer inquiétude et colère à l’approche d’une saison estivale qui s’annonce problématique.
Dans l’assistance quelques écharpes tricolores aux côtés des syndicats de soignants à l’instar de Josselyne Coste adjointe au maire de Manosque qui devait recevoir une délégation en mairie juste après le rassemblement.
Je vous propose d’écouter un responsable syndical Cédric Volait pour la CGT Santé mais d’abord un infirmier qui comme plusieurs de ses collègues s’est fait remplacer quelques minutes pour pouvoir participer au rassemblement sans pénaliser son service.
François Malabave