L’histoire de ce label et beau dispositif commence dans le 04. A l’époque on disait les Basses Alpes, dont le Sénateur Emile Aubert eut une vision prometteuse juste après la guerre dans un pays à reconstruire. Ouvrir les campagnes à l’hébergement de citadins à l’heure où la sécurité sociale, les salaires minimums ou le droit aux vacances pour tous allaient marquer la France. Et c’est à La Javie chez Lucien et Denise Roche que le 1° gîte est ouvert en 1951. Deux ans plus tard un deuxième gîte s’ouvre dans les Hautes-Alpes puis en 1955, la charte des paysans-logeurs et la création de la fédération naturellement présidée par Emile Aubert tout cela assure le lancement du mouvement. Le partage des ressources des agriculteurs leur apporte un revenu complémentaire et les visiteurs découvrent au plus près le monde rural, le principe a rapidement connu le succès ; il est copié dans plusieurs pays. Aujourd’hui la Fédération des Gîtes de France est un acteur majeur du tourisme. Loin des mouvements de masse ou des charters et autres croisières, c’est un tourisme chaleureux, généreux et en phase avec les territoires que mettent en avant les gîtes ruraux notamment. Avec des déclinaisons adaptées : gîtes de neige, panda, chambres et tables d’hôtes, gîtes d’étapes etc. Et ils savent évoluer, le bien être de la campagne mais avec le wifi par exemple pour ceux qui le souhaitent. Ce week-end dans le 04, près d’une trentaine de gîtes divers ouvrent leurs portes au public avant un temps fort en juin le congrès national des Gîtes de France qui a lieu à Gréoux-les-Bains, nous aurons l’occasion d’en parler. Pour l’instant, je vous propose d’écouter les Président et Directeur départementaux des Gîtes de France Auguste Derrives et Thierry Hours. Ils répondent aux questions de François Malabave.
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Durée : 7'33"