Originaire de Manosque, Michel Servin n’est ni jeune ni inconnu. Dans les années 60, il obtient le Prix international du Premier Roman avec « Deo Gratias » que Jean-Pierre Mocky adaptera au cinéma avec Bourvil cela donnera un classique : « Un drôle de paroissien ». Dans la foulée, les Tantes ou encore les Réguliers assurent une belle renommée à l’auteur qui à près de 90 ans sort aujourd’hui un livre étonnant.
On a du mal à croire au grand âge de l’écrivain en lisant l’entretien froid sauf si l’on s’attache à la réalité des scènes. Une petite ville provençale de la fin du 19° siècle ou des soirées mondaines en Préfecture à la même époque, tout cela semble observé de l’intérieur, et c’est presque le cas puisque Servin a utilisé les confidences transmises par les femmes de sa famille. Réceptions et bals en Préfecture, dîners de famille comme les toilettes ou les manigances d’une adolescente – en fait l’intrigue du roman – tout cela sonne juste. Un roman quasiment sous forme de monologue où une vieille dame du fond de son caveau raconte sans fard sa vie dans une Provence disparue, bourgeoise certes, mais aussi très terrienne.
Je vous propose d’écouter un entretien que m’a accordé Michel Servin dans sa demeure familiale à Manosque.
Il sera suivi d’une autre partie car Michel Servin a bien connu Jean Giono et ce sera la 2° partie de l’interview que nous entendrons prochainement. Pour l’instant, il évoque « L’entretien froid »…
On a du mal à croire au grand âge de l’écrivain en lisant l’entretien froid sauf si l’on s’attache à la réalité des scènes. Une petite ville provençale de la fin du 19° siècle ou des soirées mondaines en Préfecture à la même époque, tout cela semble observé de l’intérieur, et c’est presque le cas puisque Servin a utilisé les confidences transmises par les femmes de sa famille. Réceptions et bals en Préfecture, dîners de famille comme les toilettes ou les manigances d’une adolescente – en fait l’intrigue du roman – tout cela sonne juste. Un roman quasiment sous forme de monologue où une vieille dame du fond de son caveau raconte sans fard sa vie dans une Provence disparue, bourgeoise certes, mais aussi très terrienne.
Je vous propose d’écouter un entretien que m’a accordé Michel Servin dans sa demeure familiale à Manosque.
Il sera suivi d’une autre partie car Michel Servin a bien connu Jean Giono et ce sera la 2° partie de l’interview que nous entendrons prochainement. Pour l’instant, il évoque « L’entretien froid »…
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Durée : 13'50"
Jrl20150105 - Servin.mp3 (12.64 Mo)