La suppression des dernières zones blanches, ces endroits exempts de champs électromagnétiques artificielles, plus particulièrement réseau de téléphonie mobile et internet, est programmée sur l'ensemble du territoire français. Mais elle se fait au détriment de la santé des personnes électro hyper sensibles (EHS). Dans un rapport de 2018, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES), évalue leur nombre à plus de trois millions, c’est le cas de Philippe Tribaudeau, diagnostiqué personne électro hyper sensible, installé à présent dans la forêt domaniale du Vançon sur la commune d'Entrepierres, près de Sisteron. Depuis peu une partie de cette zone doit être déboisée, ce qui va provoquer de fortes émanations de pins, ce à quoi les personnes EHS peuvent être allergiques. Philippe Tribaudeau répond aux questions de Chriss Alessandri.