2019-01-30-L'état à La Rencontre De La Mémoire D'ongles.mp3 (3.44 Mo)
La visite du préfet des Alpes de Haute-Provence à Ongles a été marquée par un temps fort, la découverte pour Olivier Jacob de l’accueil de 25 familles harkis dans ce petit village en 1962.
Un rappel historique : à la fin de la guerre d’Algérie, les supplétifs de l’armée française furent des laissés pour compte que l’Etat a abandonné à leur sort. Un sort fatal à de nombreux Harkis qui firent les frais de la vengeance du FLN et périrent avec leurs familles dans des drames atroces. Paris a décrété l’interdiction de rapatrier ces hommes et leurs familles mais quelques officiers ont refusé de laisser leurs soldats à un funeste destin. Parmi ceux-ci le lieutenant Yvan Durand qui arrivera à mobiliser des navires militaires pour extirper 2500 Harkis d’Algérie.
Et le 6 septembre 1962, Ongles, 237 habitants à l’époque voit arriver 133 hommes, femmes et enfants guidés par Yvan Durand et des élus onglois notamment le maire André Laugier et son premier adjoint Raymond Reybaud. Début de l’histoire faite de confrontations, de rejets parfois mais aussi de solidarité et de chaleur humaine surtout lors de cet hiver 62. Puis à l’improvisation du début succède une organisation : des baraquements précaires mais bien moins inconfortables que les premières tentes. Suivront un centre de formation et un internat au hameau de forestage pour donner une chance professionnelle aux jeunes et aux adultes. Sur 9 ans, Ongles a été le premier village d’accueil des familles d’anciens harkis.
Cette histoire locale a désormais son lieu de mémoire dans un espace municipal au village d’Ongles : la MHeMO (maison d’histoire et de mémoire d’Ongles).
C’est dans ce lieu, mais aussi sur le site de Vière et au hameau de forestage que la maire d’Ongles Maryse Blanc et d’autres élus et partenaires ont guidé le préfet Jacob parmi lesquels des membres de la communauté harki (Yamina Chalabi, Khaled Benfherrat, Christiane Gherbi entre autres). Maryse Blanc n’a pas manqué d’évoquer aussi l’avenir et les projets du village, son PLU, des panneaux photovoltaïques ou le réseau d’eau pour lesquels l’aide de l’Etat est attendue. Je vous propose de l’écouter mais avant elle, le préfet Olivier Jacob.
Un rappel historique : à la fin de la guerre d’Algérie, les supplétifs de l’armée française furent des laissés pour compte que l’Etat a abandonné à leur sort. Un sort fatal à de nombreux Harkis qui firent les frais de la vengeance du FLN et périrent avec leurs familles dans des drames atroces. Paris a décrété l’interdiction de rapatrier ces hommes et leurs familles mais quelques officiers ont refusé de laisser leurs soldats à un funeste destin. Parmi ceux-ci le lieutenant Yvan Durand qui arrivera à mobiliser des navires militaires pour extirper 2500 Harkis d’Algérie.
Et le 6 septembre 1962, Ongles, 237 habitants à l’époque voit arriver 133 hommes, femmes et enfants guidés par Yvan Durand et des élus onglois notamment le maire André Laugier et son premier adjoint Raymond Reybaud. Début de l’histoire faite de confrontations, de rejets parfois mais aussi de solidarité et de chaleur humaine surtout lors de cet hiver 62. Puis à l’improvisation du début succède une organisation : des baraquements précaires mais bien moins inconfortables que les premières tentes. Suivront un centre de formation et un internat au hameau de forestage pour donner une chance professionnelle aux jeunes et aux adultes. Sur 9 ans, Ongles a été le premier village d’accueil des familles d’anciens harkis.
Cette histoire locale a désormais son lieu de mémoire dans un espace municipal au village d’Ongles : la MHeMO (maison d’histoire et de mémoire d’Ongles).
C’est dans ce lieu, mais aussi sur le site de Vière et au hameau de forestage que la maire d’Ongles Maryse Blanc et d’autres élus et partenaires ont guidé le préfet Jacob parmi lesquels des membres de la communauté harki (Yamina Chalabi, Khaled Benfherrat, Christiane Gherbi entre autres). Maryse Blanc n’a pas manqué d’évoquer aussi l’avenir et les projets du village, son PLU, des panneaux photovoltaïques ou le réseau d’eau pour lesquels l’aide de l’Etat est attendue. Je vous propose de l’écouter mais avant elle, le préfet Olivier Jacob.