Il y a 29 photos accrochées dans le hall d’accueil de l’hôpital Louis Raffalli qui lui donnent un sacré caractère. Le thème : une immersion en noir et blanc à l’intérieur du service des urgences de l’établissement. A la réalisation de cette exposition deux photographes réputés qui ont fourni un travail complémentaire remarquable. Des hommes de l’image complices mais aux parcours différents. Jack Burlot reporter de guerre en retraite a promené ses objectifs en bien des lieux de conflits depuis plus de 50 ans. Afrique, Moyen-Orient ou encore Vietnam, il a témoigné notamment pour l’agence Gamma aujourd’hui disparue de scènes de guerre poignantes. Il a aussi fixé plus paisiblement quelques grands festivals pop, le mariage de Johnny et Sylvie, Bardot, Gainsbourg etc, une vie d’images. A ses côtés, Louai Barakat, jeune photographe syrien et reporter malgré lui car sa ville Alep a été martyrisée des années durant par les avions et bombes de Bachar Al Assad et Poutine sans oublier Daesch ; Louai avec ses amis âgés d’à peine 20 ans témoignait de l’horreur de l’intérieur jusqu’à sa fuite d’Alep en 2016 puis son arrivée en France avec sa femme et ses enfants. Un parcours passé par le CADA de Manosque et Fréquence Mistral. Nous avons exposé ses clichés terribles sur les murs de la radio, c’était à Noël en 2017. Inoubliable !
Les deux hommes se sont bien trouvés. Si le premier goûte un repos mérité en Pays de Forcalquier dans une maison où les photos racontent la richesse turbulente de sa vie, l’autre fait son métier aujourd’hui en France où il a un statut de réfugié. Ses photos de diverses manifestations des gilets jaunes à Paris ou à Forcalquier lui ont permis de rejoindre récemment l’agence de photojournalisme Sipa Press en plus de l’agence britannique Images Live qui le publie depuis ses débuts en Syrie. Le Point, Paris Match, 20 minutes, L’Obs et tant d’autres à l’étranger aussi ont affiché des clichés signés Louai Barakat.
Le travail des deux hommes en collaboration aux urgences de Manosque est une plongée dans un monde médical où l’humanité du personnel est constante.
C’est ce que disent ces photos qui ont aussi reçu l’assentiment des patients.
Je vous propose d’écouter les deux photographes aidés des traductions nécessaires de Nour Boustani, mais d’abord, Franck Pouilly, le directeur de l’hôpital Louis Raffalli qui a fait confiance aux deux artistes.
Les deux hommes se sont bien trouvés. Si le premier goûte un repos mérité en Pays de Forcalquier dans une maison où les photos racontent la richesse turbulente de sa vie, l’autre fait son métier aujourd’hui en France où il a un statut de réfugié. Ses photos de diverses manifestations des gilets jaunes à Paris ou à Forcalquier lui ont permis de rejoindre récemment l’agence de photojournalisme Sipa Press en plus de l’agence britannique Images Live qui le publie depuis ses débuts en Syrie. Le Point, Paris Match, 20 minutes, L’Obs et tant d’autres à l’étranger aussi ont affiché des clichés signés Louai Barakat.
Le travail des deux hommes en collaboration aux urgences de Manosque est une plongée dans un monde médical où l’humanité du personnel est constante.
C’est ce que disent ces photos qui ont aussi reçu l’assentiment des patients.
Je vous propose d’écouter les deux photographes aidés des traductions nécessaires de Nour Boustani, mais d’abord, Franck Pouilly, le directeur de l’hôpital Louis Raffalli qui a fait confiance aux deux artistes.