L'invitée dans la Chronique by James-passeur de mots : Stéphanie Besson (Stylo blues) écrit...

Stéphanie Besson écrit sous le nom "Stylo Blues"...
Du plus loin qu'elle se souvienne, elle écrit…
Enfant, avant d’apprendre à lire, fascinée par les livres et leur odeur, empreinte d’histoires et de souvenirs, elle découvre avec eux, la magie des mots, des sons et leur écho sur une page.
Elle était fascinée par le papier et sa texture : fine, épaisse, lisse ou granuleuse… Et les lettres ! Le mystère de leur combinaison graphique et sonore.
La poésie et les jeux de mots ont toujours fait partie de son univers.
Stéphanie Besson écrit sur ce qu'elle voit, ressent, entend.
Ce goût met tous les sens en éveil.
Après un bac littéraire elle poursuit un cursus universitaire en psychologie puis en science de l’éducation. Ces études l'amèneront à diriger un centre de loisirs pendant de nombreuses années où elle y a développé des projets culturels liés à la lecture, l’écriture, la musique…
Puis, l’opportunité de travailler dans le secteur de la communication et de l’événementiel lui a permis d'acquérir de nouvelles compétences.
En parallèle du volet professionnel, elle a créé une association d’écrivain public, "Stylo Blues", au service de tous, axé principalement dans le domaine culturel. Celle-ci lui permet depuis de participer à des différents projets : saisie, correction et mise en page de manuscrits ; écriture de textes pour des spectacles, des événements ; rédaction d’articles de presse, conseils en communication…
Elle écrit aussi des billets de manière assez régulière sur l’actualité, le monde qui l'entoure ou encore les émotions qui la traversent…

Enregistrement : « Je suis née… »  (Souvenir d’une mémoire algérienne)
Ce texte a été écrit pour l’ouverture d’un spectacle de danse de l’école Studio C (Carole Soler et Carole Lepri) à Manosque sur la guerre d’Algérie. Il retrace une mémoire qui résonne en elle à travers l’histoire familiale. Fille et petite fille de Pieds-Noirs, elle a tenté de faire sentir ce qu’ont pu vivre ces hommes, ces femmes et ses enfants, arrachés à leurs racines et souvent méprisés par l’État Français.
Cet enregistrement a été réalisé au studio « Le Garage » à Manosque (Alain Perusini) sous la direction de Lionel Levi (DJ Kep Dany). Quelques années après, il a été mis en images avec des photos d’archives personnelles et historiques par le vidéaste Christophe Gauthier (Ninzo) et sous les conseils d’Odile Bonnet pour un Kino (court-métrage).

(Animation et réalisation technique : James Fontaine)