Cinq semaines de grève pour faire aboutir quelques unes des revendications des salariés de Sanofi Sisteron. Une grève qui a bénéficié d’un grand écho médiatique suite à l’arrivée controversée pour 4 M€ du futur patron inconnu des employés. La direction locale a finalement accepté une revalorisation salariale, trois embauches et un budget pour l’amélioration de l’outil de production. Depuis septembre 2013 l’incinérateur est toujours hors service, et une dérogation préfectorale autorise le site chimique de Sisteron à produire au détriment des normes environnementales ; la CGT s’interroge du refus à débloquer les 13 M€ nécessaires à sa remise en route. Alors que le groupe réalise des bénéfices considérables. Les responsables syndicaux comme Jean-Louis Peyren, que l’on va entendre dans un instant, se disent inquiets quant à l’avenir de l’usine de Sisteron. Sur le plan national plusieurs autres usines sont en danger, c’est le cas du site de recherches toulousain ou encore du site de Quetigny vendu pour l’euro symbolique.
Selon Jean-Louis Peyren Sanofi n’utilise plus les financements au service de la santé, mais se sert de la santé pour réaliser du financement. Tout bénéfice pour les actionnaires.
Selon Jean-Louis Peyren Sanofi n’utilise plus les financements au service de la santé, mais se sert de la santé pour réaliser du financement. Tout bénéfice pour les actionnaires.
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Durée : 7' 01''
JR2015.03.17-Sisteron-Bilan_greve_Sanofi.mp3 (6.43 Mo)