Au départ deux bonnes idées : d’abord créer une cohérence du développement intercommunal mais aussi amener 5,4 M€ pour des projets. « Une rencontre entre les priorités régionales et les priorités locales » stipule le document d’information. Le Contrat Régional d’Equilibre Territorial avait tout pour plaire à l’agglomération manosquine. Oui mais ce n’est pas le cas, nous entendrons deux élus dans un instant. Sous le pilotage du Pays de Haute-Provence, DLVA, le Pays de Banon, Forcalquier-Lure et les deux parcs du territoire Verdon et Luberon ont été sélectionnés pour ce CRET. Des difficultés sur l’élaboration du dossier dans la hâte voire l’improvisation et surtout l’exclusion de projets communaux de ce contrat ne sont pas du goût des élus communautaires. Et si l’agglomération a voté le contrat, elle a émis des réserves notamment sur l’absence des échelons communaux dans le contrat. Plusieurs volets sont concernés sur le climat, la biodiversité, les ressources en eau, l’économie sociale et solidaire, les aides aux entreprises ou le développement touristique par exemple. Les élus se retrouveront pour revoir le CRET dans 18 mois, mais d’ici-là, il y a l’échéance électorale de décembre qui peut modifier la donne de ce contrat, qui, par ailleurs est marqué aussi par des budgets contraints.
François Malabave a interviewé deux vice-présidents de Durance Luberon Verdon Agglomération, Armel Le Hen et Jérôme Dubois qui ne comprennent pas l’éviction des communes de ce contrat.
François Malabave a interviewé deux vice-présidents de Durance Luberon Verdon Agglomération, Armel Le Hen et Jérôme Dubois qui ne comprennent pas l’éviction des communes de ce contrat.
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