Avec Le Jour se rêve, Jean-Claude Gallotta renoue avec ses sources – New-York, début des années 80, dans les studios de Merce Cunningham – et compose un hommage délicat à cette figure de la danse contemporaine qui aurait cent ans aujourd’hui. Cette pièce pour dix danseurs·seuses est aussi l’occasion de réinterroger la danse de ses débuts, celle qui a fait sa marque de fabrique, l’« abstraction ludique».
Rodolphe Burger, explorateur d’espaces sonores, signe une bande son composée d’ambiances rock, chamaniques, urbaines et rhythm and blues. La plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster met les interprètes en lumière et en costumes et créé un univers singulier et chatoyant - académiques aux couleurs vives, tenues scintillantes, masques d’inspiration mexicaine…
Trois tableaux se succèdent, entrecoupés de deux solos du chorégraphe lui-même. Solos, duos, trios et quatuors, mouvements d’ensemble, moments de transe et instants de douceur, telle est la gestuelle libre, joueuse et foncièrement joyeuse de Jean-Claude Gallotta.
Une pièce à l’énergie époustouflante, qui met en avant le mouvement, une danse de l’instant présent.