Qui parmi les provençaux de souche ou d’adoption n’entend pas le chant des cigales et le souffle du mistral effleurer le feuillage des oliviers ou caresser l’odeur des lavandes dans les accents chantants de la langue provençale ? C’est précisément cette identité linguistique que les habitants du canton de Comps voudraient retrouver. Pendant plus d’un millier d’année, le prouvençau connut sa période des lumières. Mais à partir du 16ième siècle, comme beaucoup d’autres langues régionales, il fut victime de dénigrement, jugée comme un langage rustique et grossier. Actuellement, il semble reprendre ses lettres de noblesse, puisqu’il est même remis au goût du jour au sein de l’Education nationale. Pour clarifier leurs envies, et évaluer comment retrouver leur identité linguistique, La martre, un village à proximité de Castellane, recevait ce week-end deux spécialistes du provençal, Gabriel Chabaud, enseignant retraitée et Frédéric Matron, enseignant en provençal à Fayence. Ils répondent aux questions de Véronique Hermant.
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