Le congrès national des Gîtes de France à Gréoux-les-Bains

Pendant trois jours, les adhérents des Gîtes de France sont réunis à Gréoux. Si la dernière journée leur permet des escapades touristiques vers les Gorges du Verdon, les Thermes de Gréoux ou l’Occitane à Manosque, l’essentiel du congrès est plutôt studieux. Ainsi hier en ouvrant les travaux de ce 60° congrès, c’est un focus sur l’activité nationale qui a été dressé. En progression car avec la crise, les Français redécouvrent leur territoire et pour cela les divers gites étapes, ruraux ou panda par exemple et les chambre d’hôte ont bien des atouts. C’est un tourisme au plus près des habitants qui anime cette fédération dont le premier établissement  – faut-il le rappeler dans les Alpes du Sud ? – a été créé à la Javie dans le 04 en 1951.

Depuis le tourisme social et solidaire imaginé par le sénateur Aubert a évolué mais sans changer d’éthique. Plus professionnel, plus structuré, le dispositif s’est aussi diversifié. Gîtes ruraux, accueil de groupe ou hébergement dans des yourtes ou des cabanes, les atouts de la fédération nationale sont nombreux. Dans un secteur concurrentiel où l’on côtoie le meilleur comme le pire et où les contacts et transactions sont déshumanisés, les Gîtes de France tirent bien leur épingle du jeu. Au plan national 2 mds € c’est le chiffre d’affaire direct et indirect des Gîtes de France.

Dans les Alpes de Haute-Provence, 500 hébergements proposent environ 5000 lits et ont accueilli 29.000 vacanciers en 2014. En Paca, on a compté un million de nuitées de tourisme vert pour un chiffre d’affaire de 16 M€. Sans oublier les retombées indirectes via l’alimentation et la restauration notamment. Je vous propose d’écouter les Président national et départemental, Yannick Passaert et Auguste Derrives. Ils répondent aux questions de François Malabave.