Laurent Eyraud-Chaume, seul en scène, dans une adresse directe aux spectateurs, raconte… Il sera question d’EDF/GDF et de son comité d’entreprise, la Caisse Centrale des Œuvres sociales ou l’actuelle CCAS, d’émancipation et d’utopie en actes.
Le jour se lève encore, c’est le récit croisé de trois histoires.
Une famille d’aujourd’hui, éprouvée par une vie trop confinée, qui doute et cherche à faire pousser ses jours d’après.
Un ouvrier en usine électrique au début du XXème siècle qui tente de faire mentir sa destinée de misère.
Un gamin de l’assistance publique, qui se bat toute sa vie contre la fatalité, devient ministre et nationalise l’électricité.
Trois histoires, côtoyant la grande Histoire, qui illustrent à quel point, dans les moments les plus sombres, l’être humain ne cesse de chercher la lumière.
En filigrane, Laurent Eyraud-Chaume raconte son parcours de vie, celui d’un « fils d’agents EDF » marqué par une culture d’entreprise toute particulière. Il questionne aussi les rêves d’hier et d’aujourd’hui et s’interroge sur cette urgence, toujours renouvelée, à construire une visée, repenser un commun, inventer un chemin… Après tout, le jour se lève encore.