Le sujet n’est pas nouveau et l’action non plus. Depuis 4 ans, le lycée manosquin évoque ce fléau sournois et cette année, des actions se sont déroulées une semaine durant au sein de l’établissement. Théâtre forum, atelier slam, labyrinthe sensoriel ont ponctué ces journée relayées bien sûr dans les classes et au CDI.
Réseaux sociaux, violences physiques ou verbales, handicap, homophobie, sexisme etc, enseignants et élèves ont échangé sur des éléments bien présents dans le quotidien des adolescents.
Sous la houlette de Nathalie Maléon, documentaliste de l’établissement, une véritable cellule harcèlement a été créée ; elle comprend aujourd’hui 17 élèves référents à même de pouvoir alerter et parfois de régler des situations diffuses, souvent occultes et qui peuvent tourner au drame, l’actualité hélas en est fournies.
Par delà cette prise de conscience d’attitudes individuelles ou collectives, il s’agit bien du vivre ensemble dans un établissement scolaire et du respect de toute personne. Les informations, échanges et conseils délivrés nourrissent la citoyenneté des jeunes. L’action est marquante. Pour preuve, Fabian, ancien élèves des Iscles aujourd’hui en classe à Digne et qui poursuit la dynamique préventive acquise à Manosque.
Nous allons le retrouver dans cette interview. Avec deux autres élèves, Quentin et Niels, ils transmettent leur motivation, mais d’abord, Nathalie Maléon.