Au centre d’art dignois le Cairn, Mariateresa Sartori expose « Monde, dis-moi tout » véritable travail de transcriptions.
Artiste vénitienne, elle explore les interactions possibles entre les langages artistiques et scientifiques. Le point de départ de son travail est la réalité des choses, telle qu’on la perçoit avec nos sens. L’un des moyens qu’elle emploie est la photo sténopé, dispositif rudimentaire basé sur le principe de la camera oscura, capable d’imprimer sur le papier photosensible un instant précis et non reproductible. Dans l’image capturée, les variations possibles sont innombrables, car pendant le temps d’exposition, le vent se lève, les nuages passent, l’inclinaison de la lumière change. Dans une deuxième expérimentation, Mariateresa Sartori prend appui sur les sons enregistrés au cours de ses balades à la lisière de la ville. Des bandes sonores sont décomposées et transcrites sous forme de dessins. L’artiste devient alors instrument de transcription d’un langage à l’autre. L’exposition se poursuit au musée Gassendi où la vidéo «Les raisons de la science» interroge l’inclinaison humaine à chercher des associations entre cas spécifiques et principes généraux à la base des grandes théories scientifiques. Pour les projets réalisés pendant sa résidence, l’artiste a collaboré avec la responsable du jardin des cordeliers Diana Moriconi et l’ornithologue Robin Lhuillier.
Giulia Pagnetti adjointe de direction Centre d’Art répond aux questions d’Odile Frison.
Artiste vénitienne, elle explore les interactions possibles entre les langages artistiques et scientifiques. Le point de départ de son travail est la réalité des choses, telle qu’on la perçoit avec nos sens. L’un des moyens qu’elle emploie est la photo sténopé, dispositif rudimentaire basé sur le principe de la camera oscura, capable d’imprimer sur le papier photosensible un instant précis et non reproductible. Dans l’image capturée, les variations possibles sont innombrables, car pendant le temps d’exposition, le vent se lève, les nuages passent, l’inclinaison de la lumière change. Dans une deuxième expérimentation, Mariateresa Sartori prend appui sur les sons enregistrés au cours de ses balades à la lisière de la ville. Des bandes sonores sont décomposées et transcrites sous forme de dessins. L’artiste devient alors instrument de transcription d’un langage à l’autre. L’exposition se poursuit au musée Gassendi où la vidéo «Les raisons de la science» interroge l’inclinaison humaine à chercher des associations entre cas spécifiques et principes généraux à la base des grandes théories scientifiques. Pour les projets réalisés pendant sa résidence, l’artiste a collaboré avec la responsable du jardin des cordeliers Diana Moriconi et l’ornithologue Robin Lhuillier.
Giulia Pagnetti adjointe de direction Centre d’Art répond aux questions d’Odile Frison.
Jrl20181018 - Giulia Pagnetti explique Monde dis-moi tout.mp3 (6.3 Mo)
Mariateresa SARTORI.mp3 (6.47 Mo)
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