THEATRE DURANCE 7/02 (1.55 Mo)
Cie Moost Marc Oosterhoff
Maniant des cartons qu’il empile à gogo, un personnage filiforme à l’allure précise et légère, trace son chemin entre cordages, lests en toile de jute et poulies suspendus transformant l’espace scénique en entrepôt industriel.
Dans cet environnement hostile, l’agilité pourtant maladroite de Marc Oosterhoff devient vitale, car c’est en boucle qu’il prend des risques aussi anodins qu’improbables, tantôt en équilibre sur une balançoire à bascule, tantôt esquivant une peau de banane. Il fait le pari que la tension précédant l’action est plus troublante pour le public que l’action elle-même.
Comme au temps du cinéma muet, un musicien partage la scène avec le comédien. Muni de sa guitare électrique, l’interprète et compositeur Raphaël Raccuia dialogue en live avec les acrobaties de Marc Oosterhoff qui, tel un enfant, détourne les objets qui l’entourent transformant les gestes du quotidien en actions spectaculaires. Puis ses grands yeux noirs se posent sur le public comme en quête d’un sourire, d’un soupir, d’une réaction de sa part.
Repoussant obstinément les limites physiques de l’impossible sans jamais prononcer un mot, ce personnage clownesque au regard touchant tient sa promesse et se rend vulnérable face au monde qui l’entoure.
Maniant des cartons qu’il empile à gogo, un personnage filiforme à l’allure précise et légère, trace son chemin entre cordages, lests en toile de jute et poulies suspendus transformant l’espace scénique en entrepôt industriel.
Dans cet environnement hostile, l’agilité pourtant maladroite de Marc Oosterhoff devient vitale, car c’est en boucle qu’il prend des risques aussi anodins qu’improbables, tantôt en équilibre sur une balançoire à bascule, tantôt esquivant une peau de banane. Il fait le pari que la tension précédant l’action est plus troublante pour le public que l’action elle-même.
Comme au temps du cinéma muet, un musicien partage la scène avec le comédien. Muni de sa guitare électrique, l’interprète et compositeur Raphaël Raccuia dialogue en live avec les acrobaties de Marc Oosterhoff qui, tel un enfant, détourne les objets qui l’entourent transformant les gestes du quotidien en actions spectaculaires. Puis ses grands yeux noirs se posent sur le public comme en quête d’un sourire, d’un soupir, d’une réaction de sa part.
Repoussant obstinément les limites physiques de l’impossible sans jamais prononcer un mot, ce personnage clownesque au regard touchant tient sa promesse et se rend vulnérable face au monde qui l’entoure.