Regards lourds, remarques déplacées, le sexisme ordinaire ou sexisme de rue ne s’arrête pas aux grandes villes. Manosque n’échappe pas à la règle. Pour lutter contre toutes les formes de sexisme les lycéennes et quelques lycéens d'Esclangon et des Iscles se sont mis en jupe hier. Baptisée la journée de la jupe cette initiative lancée par l’Union Nationale lycéenne (UNL) vise à mobiliser les jeunes pour l’égalité homme/ femme. Plus qu’un simple bout de tissu la jupe est le symbole de la liberté de vivre sa féminité sans être harcelée ou déshabillée du regard. Malgré les avancées des disparités subsistent entre les sexes. Nos relations, nos manières de penser, nos mœurs, notre langage bref notre société grouille de clichés, et d’habitudes sexistes.
En 2006, dans un lycée technologique près de Rennes la première journée de la jupe voit le jour. Mais c’est en 2009 que le film de Jean-Paul Lilienfeld, La journée de la jupe popularise le phénomène. Isabelle Adjani y incarne une professeure excédée par le machisme de ses élèves dans un collège de banlieue. Hier, les jeunes lycéennes rencontrées ont évoqué les inégalités salariales à compétence égale. Aujourd’hui les femmes gagnent en moyenne 19.2% de moins que leurs collègues masculins. Cette journée symbolique a été l’occasion de mobiliser les lycéens engagés de la France entière pour une société de demain plus égalitaire. Mais la route vers la parité est encore longue, 70 ans après le droit de vote pour les femmes...
Au micro de Camille Garcia, accompagnée de Charlotte Boniteau, les terminales Séléna Berros et Samya Mokthar, présidente de l’UNL, expliquent pourquoi elles portent une jupe, puis Caroline Amblard, professeure d’histoire-géo revient sur l’enseignement de l’histoire du droit des femmes, et sur ce suffrage universel, masculin pendant si longtemps.
Camille Garcia
En 2006, dans un lycée technologique près de Rennes la première journée de la jupe voit le jour. Mais c’est en 2009 que le film de Jean-Paul Lilienfeld, La journée de la jupe popularise le phénomène. Isabelle Adjani y incarne une professeure excédée par le machisme de ses élèves dans un collège de banlieue. Hier, les jeunes lycéennes rencontrées ont évoqué les inégalités salariales à compétence égale. Aujourd’hui les femmes gagnent en moyenne 19.2% de moins que leurs collègues masculins. Cette journée symbolique a été l’occasion de mobiliser les lycéens engagés de la France entière pour une société de demain plus égalitaire. Mais la route vers la parité est encore longue, 70 ans après le droit de vote pour les femmes...
Au micro de Camille Garcia, accompagnée de Charlotte Boniteau, les terminales Séléna Berros et Samya Mokthar, présidente de l’UNL, expliquent pourquoi elles portent une jupe, puis Caroline Amblard, professeure d’histoire-géo revient sur l’enseignement de l’histoire du droit des femmes, et sur ce suffrage universel, masculin pendant si longtemps.
Camille Garcia