De nos jours plusieurs personnes se sentent tellement victimes dans leurs relations, dans leur corps, qu’il leur arrive d’en tomber malade. Nos relations s’expriment parfois comme une sorte de série B sinistre et même violente où, en fonction des circonstances et des interlocuteurs, chaque protagoniste adopte inconsciemment un rôle dramatisé à souhait. Ces rôles relationnels, théorisés par Karpman dans les années soixante, se retrouvent curieusement schématisés dans les dessins animés: le Persécuteur, la Victime et le Sauveur. Sylvie Rochard consultante en Relation d’aide s’exprime aujourd’hui sur le sujet.