Personnels en souffrance, logique fatalement comptable et dégradation du service : le malaise hospitalier est profond. Une succession de lois ; une organisation territoriale restrictive et des perspectives peu réjouissantes, les responsables syndicaux l’affirment : l’austérité tue la santé !
Une journée de mobilisation est décrétée demain mardi 8 novembre avec même si le malaise est grand deux freins à la mobilisation : un hospitalier en grève n’est pas payé mais il travaille, premier écueil auquel s’ajoute le fait que de nombreux recrutements ont été faits sur des contrats à durée déterminée et beaucoup d’entre eux craignent pour leur emploi tout simplement. Les syndicats alertent le public et réclament l’abrogation des lois Bachelot et Touraine et l’arrêt de la territorialisation de l’offre de soin via les très décriés GHT groupements hospitaliers de territoire. Les directions communes, les mutualisations ou pire les fusions que l’Etat envisage ne passent pas chez les professionnels. Ces derniers voient leurs conditions de travail se dégrader, des postes supprimés, des services menacés et assistent à la mise en œuvre de budgets contraints, la suppression de lits, la montée en puissance du privé à la logique financière vorace alors que l’hôpital assure le service public. Rentable contre déficitaire ; les profits contre les soins et une équation où le patient est totalement oublié.
Je vous propose d’écouter deux responsables syndicaux interviewés à Manosque : Cédric Volay pour la CGT santé 04 et sa collègue de FO Gisèle Adoue.
Une journée de mobilisation est décrétée demain mardi 8 novembre avec même si le malaise est grand deux freins à la mobilisation : un hospitalier en grève n’est pas payé mais il travaille, premier écueil auquel s’ajoute le fait que de nombreux recrutements ont été faits sur des contrats à durée déterminée et beaucoup d’entre eux craignent pour leur emploi tout simplement. Les syndicats alertent le public et réclament l’abrogation des lois Bachelot et Touraine et l’arrêt de la territorialisation de l’offre de soin via les très décriés GHT groupements hospitaliers de territoire. Les directions communes, les mutualisations ou pire les fusions que l’Etat envisage ne passent pas chez les professionnels. Ces derniers voient leurs conditions de travail se dégrader, des postes supprimés, des services menacés et assistent à la mise en œuvre de budgets contraints, la suppression de lits, la montée en puissance du privé à la logique financière vorace alors que l’hôpital assure le service public. Rentable contre déficitaire ; les profits contre les soins et une équation où le patient est totalement oublié.
Je vous propose d’écouter deux responsables syndicaux interviewés à Manosque : Cédric Volay pour la CGT santé 04 et sa collègue de FO Gisèle Adoue.
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Durée : 6'32"