Ils sont bien visibles et ceux-là ne migreront pas de sitôt. Des oiseaux magnifiquement peints grâce au grapheur Julien Marin et trois jeunes de l’ADSEA 04 ornent les piles de l’ancien pont de la Durance, à quelques mètres du nouvel ouvrage bien plus sûr que son ancêtre. Le message est poétique, esthétique et écologique.
L’idée de conserver une trace du passé, en l’occurrence deux piles en béton, de les décorer et les habiter avec des nichoirs à martinets pour l’une et une tour d’observation pour l’autre est pertinente. Car le lieu, désormais équipé d’un belvédère valorise un cours d’eau essentiel à la Provence et une faune à connaître et protéger. L’apport de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) au projet s’est avéré crucial. Des panneaux présentent l’ancien pont et la faune volante alors que des vestiges en béton entièrement désamiantés rappellent la colossale stature de l’ancien édifice. Inauguré en septembre 2019, le nouveau pont a coûté 15,5 M€ contre les 17 envisagés au départ. Le coût englobait la démolition de son prédécesseur et la réalisation du belvédère. A la baguette le paysagiste Rémi Duthoit, et bien sûr les services du Département, l’association du patrimoine manosquin et l’entreprise Cozzi. Le président du conseil départemental des Alpes de haute provence René Massette, puis le maire de Manosque Camille Galtier, ainsi que Rémi Duthoit, évoquent cette réalisation.
L’idée de conserver une trace du passé, en l’occurrence deux piles en béton, de les décorer et les habiter avec des nichoirs à martinets pour l’une et une tour d’observation pour l’autre est pertinente. Car le lieu, désormais équipé d’un belvédère valorise un cours d’eau essentiel à la Provence et une faune à connaître et protéger. L’apport de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) au projet s’est avéré crucial. Des panneaux présentent l’ancien pont et la faune volante alors que des vestiges en béton entièrement désamiantés rappellent la colossale stature de l’ancien édifice. Inauguré en septembre 2019, le nouveau pont a coûté 15,5 M€ contre les 17 envisagés au départ. Le coût englobait la démolition de son prédécesseur et la réalisation du belvédère. A la baguette le paysagiste Rémi Duthoit, et bien sûr les services du Département, l’association du patrimoine manosquin et l’entreprise Cozzi. Le président du conseil départemental des Alpes de haute provence René Massette, puis le maire de Manosque Camille Galtier, ainsi que Rémi Duthoit, évoquent cette réalisation.