Dans moins d’un mois, les Nuits Photographiques de Pierrevert ouvriront leur dixième festival avec une programmation digne de l’anniversaire. On y attend la plupart des parrains qui ont illuminé le seul festival dédié à l’image fixe des Alpes du Sud dans une ambiance conviviale très appréciée. Nous y reviendrons, bien sûr.
Mais depuis quelques années, et grâce à l’agglomération manosquine, le festival pierreverdant investit aussi les salles de la Fondation Carzou pour des expositions remarquables. Denis Brihat, l’année dernière par exemple et avant lui, Peter Knapp, Sabine Weiss ou encore Hans Silvester ont accroché leurs œuvres pour des moments exceptionnels.
En 2018, c’est un photographe célèbre et attachant qui est de la partie. Décédé en 2016, Marc Riboud a réalisé des clichés connus de tous comme la jeune fille à la fleur ou encore le peintre de la Tour Eiffel et tellement d’autres sublimes de composition et d’humanité.
Pendant plus de 50 ans il a arpenté le monde à la découverte de pays et de peuples variés, mais il a aussi témoigné des événements marquants en Chine avec les bouleversements qu’elle a connus ou en Afrique subsaharienne durant les indépendances ajoutant à l’esthétisme de ses photos la traduction d’une actualité liée à des instants historiques.
Avec plus de 75 clichés en noir et blanc, dont quelques grands formats sur l’Indépendance algérienne, la Fondation Carzou invite le visiteur à regarder le monde avec Marc Riboud.
Entrée libre et gratuite du lundi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30 sauf les jours fériés. Exposition visible jusqu’au 30 septembre.
Lorène Durret a été l’assistante de Marc Riboud dans les dernières années de sa vie. Elle était présente lors du vernissage de son regard sur le monde…