L’artiste expose dans le cadre du festival « Femmes en Scène » jusqu’au 25 mars à Forcalquier. Marie Morel est aujourd’hui une peintre reconnue dont une partie de l’enfance s’est passée en pays de Forcalquier. Fille de l’éditeur Robert Morel et de l’architecte Odette Ducarre, Marie s’est destinée très tôt à la peinture. C’est une exposition émouvante pour elle qui se déroule dans les lieux mêmes où vécut Lucien Henry avant la fin tragique de celui-ci.
Elle y propose un travail esthétique de premier ordre avec aussi un message humaniste et féministe. Partant du constat que l’Histoire a gommé le nom et le rôle de bien des femmes, l’artiste leur rend justice avec des portraits attachants où se mêlent collages et indications biographiques. Certaines sont célèbres – un peu – d’autres beaucoup moins mais ces femmes des siècles passés partagent malgré elles un oubli de ce qu’elles ont apporté à l’humanité. Et si Rosa Parks, Marie Curie, Alexandra David-Neel ou bien encore Louise Labé sont des noms évocateurs, qu’en est-il de certaines autres bien plus anonymes ?
Ainsi Catherine Flon à qui l’on doit le drapeau d’Haïti et qui fut ministre de Napoléon. Egalement l’aérostière Sophie Blanchard, la poétesse Sappho, la compositrice Francesca Caccini, Claire d’Assise ou bien encore Aspasie l’épouse du général grec Périclès etc elles sont plusieurs centaines que Marie Morel a exhumé avec respect et talent. De quoi nous interroger sur la manière dont leurs contemporains masculins les ont étouffées malgré leurs qualités et surtout de ne trouver aujourd’hui aucune raison pour que cela continue.
Trois tableaux-galeries magnifient ces femmes des siècles passés avec d’autres œuvres de Marie Morel à voir au Centre d’Art Contemporain Boris Bojnev à Forcalquier. Reportage François Malabave.
Elle y propose un travail esthétique de premier ordre avec aussi un message humaniste et féministe. Partant du constat que l’Histoire a gommé le nom et le rôle de bien des femmes, l’artiste leur rend justice avec des portraits attachants où se mêlent collages et indications biographiques. Certaines sont célèbres – un peu – d’autres beaucoup moins mais ces femmes des siècles passés partagent malgré elles un oubli de ce qu’elles ont apporté à l’humanité. Et si Rosa Parks, Marie Curie, Alexandra David-Neel ou bien encore Louise Labé sont des noms évocateurs, qu’en est-il de certaines autres bien plus anonymes ?
Ainsi Catherine Flon à qui l’on doit le drapeau d’Haïti et qui fut ministre de Napoléon. Egalement l’aérostière Sophie Blanchard, la poétesse Sappho, la compositrice Francesca Caccini, Claire d’Assise ou bien encore Aspasie l’épouse du général grec Périclès etc elles sont plusieurs centaines que Marie Morel a exhumé avec respect et talent. De quoi nous interroger sur la manière dont leurs contemporains masculins les ont étouffées malgré leurs qualités et surtout de ne trouver aujourd’hui aucune raison pour que cela continue.
Trois tableaux-galeries magnifient ces femmes des siècles passés avec d’autres œuvres de Marie Morel à voir au Centre d’Art Contemporain Boris Bojnev à Forcalquier. Reportage François Malabave.