2021.07.02 - Banon - Nesrine Slaoui.mp3 (13.28 Mo)
Née au Maroc et arrivée en France à l’âge de 3 ans, Nesrine Slaoui a un parcours atypique. Une femme maghrébine et d’origine populaire peut-elle prétendre atteindre l’élite intellectuelle française ?
C’était le rêve de la jeune aptésienne durant sa scolarité qu’elle a réalisé à force d’abnégation et de travail et avec l’appui constant de ses parents. Malgré les difficultés quotidiennes, les avis dubitatifs de professeurs notamment et un nom qui affiche ses origines, l’excellente élève parvient à son but (faire Sciences Po) et exerce aujourd’hui le métier de journaliste dans une sphère où elle détonne.
Elle a mis à profit le premier confinement début 2020 pour s’échapper de la capitale et retourner à Apt chez ses parents afin de mettre noir sur blanc son parcours et ses obstacles. Ainsi est né « Illégitimes » publié par Fayard où elle évoque les préjugés de la société française et ses propres aspirations. Un livre passionnant tant son chemin semé d’embûches nous questionne sur la jeunesse, les immigrés, la culture et la classe dominante voire les stéréotypes de part et d’autre.
Citant Jean-Paul Sartre, Pierre Bourdieu, Gisèle Halimi, Annie Ernaux, Jack London ou Alice Zeniter autant que Diam’s, IAM ou PNL et Kery James, Nesrine Slaoui donne les clés pour appréhender une jeunesse méconnue et incomprise.
En attendant que son livre soit lu et apprécié à sa juste valeur par nos dirigeants issus comme elle de Sciences Po mais aussi de l’ENA, Polytechnique, HEC ou d’ailleurs.
Accueillie au Bleuet par Marc et Sabine Gaucherand qui ont brillamment animé la rencontre de Banon, Nesrine Slaoui répond à mes légitimes questions sur « Illégitimes ».
François Malabave
C’était le rêve de la jeune aptésienne durant sa scolarité qu’elle a réalisé à force d’abnégation et de travail et avec l’appui constant de ses parents. Malgré les difficultés quotidiennes, les avis dubitatifs de professeurs notamment et un nom qui affiche ses origines, l’excellente élève parvient à son but (faire Sciences Po) et exerce aujourd’hui le métier de journaliste dans une sphère où elle détonne.
Elle a mis à profit le premier confinement début 2020 pour s’échapper de la capitale et retourner à Apt chez ses parents afin de mettre noir sur blanc son parcours et ses obstacles. Ainsi est né « Illégitimes » publié par Fayard où elle évoque les préjugés de la société française et ses propres aspirations. Un livre passionnant tant son chemin semé d’embûches nous questionne sur la jeunesse, les immigrés, la culture et la classe dominante voire les stéréotypes de part et d’autre.
Citant Jean-Paul Sartre, Pierre Bourdieu, Gisèle Halimi, Annie Ernaux, Jack London ou Alice Zeniter autant que Diam’s, IAM ou PNL et Kery James, Nesrine Slaoui donne les clés pour appréhender une jeunesse méconnue et incomprise.
En attendant que son livre soit lu et apprécié à sa juste valeur par nos dirigeants issus comme elle de Sciences Po mais aussi de l’ENA, Polytechnique, HEC ou d’ailleurs.
Accueillie au Bleuet par Marc et Sabine Gaucherand qui ont brillamment animé la rencontre de Banon, Nesrine Slaoui répond à mes légitimes questions sur « Illégitimes ».
François Malabave