Le dernier ouvrage du journaliste et historien Nicolas Balique est bouleversant. « L’Adieu aux Pays » nous plonge dans la vie quotidienne d’une famille de Barles pendant la guerre de 14/18. Des quatre frères partis au front, un seul en réchappera. Trente-huit noms des morts pour la France sont inscrits sur le Monument communal, 38 sur 140 villageois mobilisés. Les nombreuses lettres envoyées par les soldats à leur mère restée à Barles sont poignantes à l’image de l’issue dramatique du conflit. Grâce au prêt de ces lettres par Claude Payan, le maire de Barles, Nicolas Balique retrace les parcours semés d’angoisse et de confiance de ces Bas-alpins dans la tourmente. Des paysans attachés à leur terre et à leurs proches ; soucieux de l’avenir de la ferme familiale qu’ils ont quittée. Les Leydet et les Barlatans paieront un lourd tribut à la Grande Guerre. Les échanges épistoliers sont instructifs donnant un éclairage particulier à la préparation militaire ou la vie quotidienne dans les tranchées. La préface de Jean-Christophe Labadie, directeur des Archives départementales des Alpes de Haute-Provence et le préambule de Nicolas Balique replacent ces lettres dans leur contexte. Puis, elles apparaissent sans autre ajout que la date et la signature. Dimanche 20 août, l’auteur rendra ces courriers au maire du village et partagera ces histoires avec les Barlatans d’aujourd’hui. Il est présent aussi ce soir à Seyne-les-Alpes pour une causerie sur le sujet. Je vous propose d’écouter Nicolas Balique en vous précisant que « L’Adieu aux Pays » est publié aux éditions Jean-Marie Desbois.
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163ème RI Félix Leydet est le deuxième homme debout à gauche