Lui, capte la lumière, elle, dompte la matière. Jusqu’au 29 mai, Luc Gerbier et Mireille Maella-Citron proposent une magnifique exposition au Château des Templiers de Gréoux-les-Bains.
Les toiles de Gerbier sont toujours puissantes d’expression. Des paysages brumeux, des huiles marines ou des sombres explosions, elles marquent la fascination de l’artiste d’une nature en mouvement perpétuel. Mais aussi, elles inquiètent et effraient quand le rouge et le noir miment la guerre.
Très différentes, les sculptures de Mireille Maella-Citron explorent un monde minéral ou végétal où le fantastique le dispute à l’humour. Un art maîtrisé qui lui permet de façonner ses matériaux tout en expression et diversité. Et si chez le peintre la ligne est principalement horizontale, ses créatures elles, tentent de s’élever à la verticale. Elles y parviennent en complétant les atmosphères et perspectives des toiles de Luc Gerbier.
Les deux salles du Château invitent au voyage et à l’introspection. Comment aussi passer sous silence la complicité-complémentarité des deux artistes ? Ils ont tous deux baigné dans ce vaisseau de pierres entre ciel et Luberon où l’art règne depuis des décennies. Le village perché de Montjustin abrita bien des « taquineurs » de muses (Lucien Jacques, Henri Cartier-Bresson, Lucienne Desnoues ou encore Serge Fiorio) tous adorateurs d’une humanité forcément culturelle et artistique.
Mireille et Luc portent en eux le sceau montjustinien !
Je vous propose d’écouter les deux artistes. François Malabave évoque également avec Luc Gerbier les poèmes de son grand-père Charles Vildrac. Des textes superbes magnifiés par les lectures de la comédienne Sabra Ben Arfa sur l’absurdité de la Guerre de 14-18 et la disparition d’Henri Doucet, un ami du poète fauché par la mitraille. Mais aussi un plaidoyer écrit voilà un siècle sur une Europe unie et fraternelle.
Le peintre parle d’abord des toiles qu’il a choisies d’exposer. Luc Gerbier.
Les toiles de Gerbier sont toujours puissantes d’expression. Des paysages brumeux, des huiles marines ou des sombres explosions, elles marquent la fascination de l’artiste d’une nature en mouvement perpétuel. Mais aussi, elles inquiètent et effraient quand le rouge et le noir miment la guerre.
Très différentes, les sculptures de Mireille Maella-Citron explorent un monde minéral ou végétal où le fantastique le dispute à l’humour. Un art maîtrisé qui lui permet de façonner ses matériaux tout en expression et diversité. Et si chez le peintre la ligne est principalement horizontale, ses créatures elles, tentent de s’élever à la verticale. Elles y parviennent en complétant les atmosphères et perspectives des toiles de Luc Gerbier.
Les deux salles du Château invitent au voyage et à l’introspection. Comment aussi passer sous silence la complicité-complémentarité des deux artistes ? Ils ont tous deux baigné dans ce vaisseau de pierres entre ciel et Luberon où l’art règne depuis des décennies. Le village perché de Montjustin abrita bien des « taquineurs » de muses (Lucien Jacques, Henri Cartier-Bresson, Lucienne Desnoues ou encore Serge Fiorio) tous adorateurs d’une humanité forcément culturelle et artistique.
Mireille et Luc portent en eux le sceau montjustinien !
Je vous propose d’écouter les deux artistes. François Malabave évoque également avec Luc Gerbier les poèmes de son grand-père Charles Vildrac. Des textes superbes magnifiés par les lectures de la comédienne Sabra Ben Arfa sur l’absurdité de la Guerre de 14-18 et la disparition d’Henri Doucet, un ami du poète fauché par la mitraille. Mais aussi un plaidoyer écrit voilà un siècle sur une Europe unie et fraternelle.
Le peintre parle d’abord des toiles qu’il a choisies d’exposer. Luc Gerbier.
écouter :
2017-05-16 - Manosque - Gerbier, Maella-Citron, Greoux.mp3 (3.13 Mo)
