La librairie de Banon crée des événements et ses propriétaires Marc et Isabelle Gaucherand animent de belle manière notre territoire.
Samedi dernier, c'est un magnifique trio féminin qui était invité pour évoquer « La littérature comme recours ». Les parcours personnels et productions des intervenantes sont marqués par les livres et les recours face au deuil, à la disparition, à l'ignorance, à l'injustice et même face à la guerre.
Pour la journaliste et productrice Laure Adler, c'est l'information, les rencontres et la littérature qui ont mené sa vie personnelle et professionnelle. Un temps ministre de la Culture, l'éditrice Françoise Nyssen en publiant des auteurs parfois méconnus ou oubliés favorise l'intelligence collective. Enfin, Leïla Shahid incarne le combat teinté de pacifisme pour la reconnaissance de la Palestine depuis 50 ans.
Des femmes de résistance, d'expression et de convictions qui ont partagé leurs lectures et connaissances avec les lecteurs et lectrices du Bleuet. Dans leurs galeries intimes, Jean Genet, Mahmoud Darwish mais aussi Edgar Morin, Vinciane Despret ou encore Baptiste Morizot nous appellent vers plus d'humanité.
Avant d'écouter Leïla Shahid dans un entretien où nous évoquons plus particulièrement le Liban, je reviens sur la fonction ministérielle de Françoise Nyssen et son rôle d'éditrice notamment en cette période de préfiguration des prix littéraires, mpuis nous entendrons Laure Adler dont la couleur préférée, les auditeurs de France Inter le savent bien est le bleu, ce qui est en harmonie avec la librairie de Banon.
La troisième invitée du « Bleuet » n'est pas française bien que francophile. Palestinienne, Leïla Shahid est libanaise. Un pays meurtri et un autre qui n'existe pas. Ambassadrice pour la Palestine à Paris et à Bruxelles entre autres fonctions, c'est sa voix de femme qui a accompagné des décennies durant les envies de reconnaissances et de paix de son peuple. Et aujourd'hui après l'explosion du 4 août à Beyrouth mais aussi la crise qui a conduit à la révolte des Libanais en octobre dernier, son avis compte. Depuis trente ans, le pays du cèdre vit sous la coupe des factions, milices armées et partis politiques corrompus et depuis 2011, il accueille des réfugiés syriens en grand nombre. La jeunesse beyrouthine fuit à l'étranger et la vie au Liban avec une inflation galopante y est impossible. C'est dans ce contexte que le cataclysme de l'explosion de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium a porté un coup qui pourrait être fatal à ce petit pays du Moyen-Orient.
Pour la journaliste et productrice Laure Adler, c'est l'information, les rencontres et la littérature qui ont mené sa vie personnelle et professionnelle. Un temps ministre de la Culture, l'éditrice Françoise Nyssen en publiant des auteurs parfois méconnus ou oubliés favorise l'intelligence collective. Enfin, Leïla Shahid incarne le combat teinté de pacifisme pour la reconnaissance de la Palestine depuis 50 ans.
Des femmes de résistance, d'expression et de convictions qui ont partagé leurs lectures et connaissances avec les lecteurs et lectrices du Bleuet. Dans leurs galeries intimes, Jean Genet, Mahmoud Darwish mais aussi Edgar Morin, Vinciane Despret ou encore Baptiste Morizot nous appellent vers plus d'humanité.
Avant d'écouter Leïla Shahid dans un entretien où nous évoquons plus particulièrement le Liban, je reviens sur la fonction ministérielle de Françoise Nyssen et son rôle d'éditrice notamment en cette période de préfiguration des prix littéraires, mpuis nous entendrons Laure Adler dont la couleur préférée, les auditeurs de France Inter le savent bien est le bleu, ce qui est en harmonie avec la librairie de Banon.
La troisième invitée du « Bleuet » n'est pas française bien que francophile. Palestinienne, Leïla Shahid est libanaise. Un pays meurtri et un autre qui n'existe pas. Ambassadrice pour la Palestine à Paris et à Bruxelles entre autres fonctions, c'est sa voix de femme qui a accompagné des décennies durant les envies de reconnaissances et de paix de son peuple. Et aujourd'hui après l'explosion du 4 août à Beyrouth mais aussi la crise qui a conduit à la révolte des Libanais en octobre dernier, son avis compte. Depuis trente ans, le pays du cèdre vit sous la coupe des factions, milices armées et partis politiques corrompus et depuis 2011, il accueille des réfugiés syriens en grand nombre. La jeunesse beyrouthine fuit à l'étranger et la vie au Liban avec une inflation galopante y est impossible. C'est dans ce contexte que le cataclysme de l'explosion de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium a porté un coup qui pourrait être fatal à ce petit pays du Moyen-Orient.
2020-08-18 - Manosque - Banon.mp3 (12.74 Mo)
Retrouvez toutes les interviews ci-dessous :
2020-08-17 - Françoise Nyssen - Laure Adler.mp3 (3.91 Mo)
2020-08-17 - Leïla Shahid.mp3 (5.79 Mo)