Ce type là est un ovni. Dans la chanson française ou la musique actuelle difficile de classer Stéphane Sanseverino et c’est tant mieux.
Excellent guitariste et parfait showman, le public a été servi.
Qu’il reprenne Brassens, Vian, Trenet ou Johnny Cash avec sa version décapante de « A boy named Sue » ou qu’il interprète ses propres titres, il colle sa patte sur ces instants magiques que seule la scène procure.
Jazz manouche, chanson rétro, bluegrass ou punk rock, la moulinette Sanseverino touche à tout sans complexe. Ses musiciens, complices et attentifs aux improvisations du patron assurent et passent de la « Java des bombes atomiques » à « Honky Tonk » ou « Marcel » sans sourciller.
Il a même gratifié le public de quelques nouvelles chansons de son prochain disque dont l’inspiration vient de « Papillon » ce best seller d’Henri Charrière racontant le bagne de Cayenne. Après les années rétro du « Petit bal perdu », l’homme change encore de braquet.
L’énergie côté musique sert aussi à merveille l’univers de Sanseverino. Poétique, trivial, humoristique mais toujours humaniste, son discours est percutant. On le sait écolo, il est aussi anar et les « grands » de ce monde comme les partisans du nucléaire ou les télévisions privées ne sont pas épargnés.
Un ovni qui n’a pas sa langue dans sa poche. Juste avant son concert, j’ai interviewé le tonitruant guitariste et chanteur. Je n’ai pas manqué d’évoquer aussi le sort que lui réservent les radios. Sa réponse est sans équivoque. L’artiste ne fera pas de concessions pour passer sur des stations qu’il n’écoute pas…
François Malabave
Excellent guitariste et parfait showman, le public a été servi.
Qu’il reprenne Brassens, Vian, Trenet ou Johnny Cash avec sa version décapante de « A boy named Sue » ou qu’il interprète ses propres titres, il colle sa patte sur ces instants magiques que seule la scène procure.
Jazz manouche, chanson rétro, bluegrass ou punk rock, la moulinette Sanseverino touche à tout sans complexe. Ses musiciens, complices et attentifs aux improvisations du patron assurent et passent de la « Java des bombes atomiques » à « Honky Tonk » ou « Marcel » sans sourciller.
Il a même gratifié le public de quelques nouvelles chansons de son prochain disque dont l’inspiration vient de « Papillon » ce best seller d’Henri Charrière racontant le bagne de Cayenne. Après les années rétro du « Petit bal perdu », l’homme change encore de braquet.
L’énergie côté musique sert aussi à merveille l’univers de Sanseverino. Poétique, trivial, humoristique mais toujours humaniste, son discours est percutant. On le sait écolo, il est aussi anar et les « grands » de ce monde comme les partisans du nucléaire ou les télévisions privées ne sont pas épargnés.
Un ovni qui n’a pas sa langue dans sa poche. Juste avant son concert, j’ai interviewé le tonitruant guitariste et chanteur. Je n’ai pas manqué d’évoquer aussi le sort que lui réservent les radios. Sa réponse est sans équivoque. L’artiste ne fera pas de concessions pour passer sur des stations qu’il n’écoute pas…
François Malabave
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