Jrl20200310 - le printemps chinois et l'homme qui a défié Pekin - Copie.mp3 (5.81 Mo)
Cinologue et chercheur au CNRS Jean-Philippe Béja a participé à un débat après la projection du film de Pierre Haski « Liu Xiaobo, l’homme qui a défié Pékin ».
Printemps 1989, des étudiants occupent la place Tian'anmen à Pékin, Liu Xiaobo, chercheur en littérature chinoise et orateur hors pair, devient l’un des mentors du mouvement. Et avant le terrible le massacre, il supplie la jeunesse d’évacuer la place et entame une grève de la faim pour demander au pouvoir d'éviter la violence. Arrêté le 6 juin, il est envoyé en camp de rééducation. Libéré un an et demi plus tard, il choisit de rester en Chine et de résister de l’intérieur, tandis que nombre de ses compatriotes optent pour l’exil. Arrêté en 2008, pour avoir co-rédigé la Charte 08, programme pour une transition démocratique en Chine, il est condamné à onze ans de prison. Toujours incarcéré en 2010, il ne peut recevoir en personne le prix Nobel de la paix qui lui est décerné et meurt en captivité sept ans plus tard, en juillet 2017. Aujourd’hui, le régime chinois met tout en œuvre pour que le nom et l’action de Liu soient oubliés, multipliant la censure à l’intérieur de ses frontières et les pressions sur le reste du monde. En 2008, le dissident avait confié son testament, politique et personnel, sous la forme d’une longue interview, filmée par François Cauwel. Elle sert de trame au journaliste Pierre Haski pour faire le portrait d’un homme qui, toute sa vie, se battit pour ses convictions et en paya le prix fort. Il convoque notamment ses compagnons de lutte, ainsi que sa veuve, la poétesse Liu Xia, longtemps placée en résidence surveillée et maintenant exilée en Allemagne. Jean-Philippe Béja évoque Liu Xiaobo au micro d’Odile Frison.
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Printemps 1989, des étudiants occupent la place Tian'anmen à Pékin, Liu Xiaobo, chercheur en littérature chinoise et orateur hors pair, devient l’un des mentors du mouvement. Et avant le terrible le massacre, il supplie la jeunesse d’évacuer la place et entame une grève de la faim pour demander au pouvoir d'éviter la violence. Arrêté le 6 juin, il est envoyé en camp de rééducation. Libéré un an et demi plus tard, il choisit de rester en Chine et de résister de l’intérieur, tandis que nombre de ses compatriotes optent pour l’exil. Arrêté en 2008, pour avoir co-rédigé la Charte 08, programme pour une transition démocratique en Chine, il est condamné à onze ans de prison. Toujours incarcéré en 2010, il ne peut recevoir en personne le prix Nobel de la paix qui lui est décerné et meurt en captivité sept ans plus tard, en juillet 2017. Aujourd’hui, le régime chinois met tout en œuvre pour que le nom et l’action de Liu soient oubliés, multipliant la censure à l’intérieur de ses frontières et les pressions sur le reste du monde. En 2008, le dissident avait confié son testament, politique et personnel, sous la forme d’une longue interview, filmée par François Cauwel. Elle sert de trame au journaliste Pierre Haski pour faire le portrait d’un homme qui, toute sa vie, se battit pour ses convictions et en paya le prix fort. Il convoque notamment ses compagnons de lutte, ainsi que sa veuve, la poétesse Liu Xia, longtemps placée en résidence surveillée et maintenant exilée en Allemagne. Jean-Philippe Béja évoque Liu Xiaobo au micro d’Odile Frison.
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