Plusieurs opérations dans la cité de Paul Arène pour évoquer la situation des migrants et s’associer à la journée mondiale des réfugiés.
Si la pluie s’est invitée au pique-nique de clôture au Plan d’eau, elle n’a pas terni les rencontres pour tous et l’émotion de chacun.
Musique à l’appui un rap soudanais pour remercier la France de son accueil et citer la ville et les bénévoles qui accompagnent les migrants depuis des mois, des débats enrichissants et une exposition rue Mercerie, Sisteron a marqué de belle manière cet événement.
Les clichés magnifiques et poignants de Louai Barakat sont restés accrochés plusieurs jours à la galerie Sist’Art illustrant le martyre d’Alep pendant le siège ou l’occupation de Daech. Une ville de 3 millions d’habitants détruite, des victimes par milliers hommes, femmes ou enfants sans distinction, affamées, harcelées, bombardées sans relâche. Ces photos sont un témoignage pris de l’intérieur de la folie humaine.
C’est dans cette galerie que j’ai interviewé Daniel Spagnou. Le maire de Sisteron choqué par les atermoiements du gouvernement français lorsque 629 migrants sont rejetés à la mer par l’Italie et qui souhaite aussi que ces vues du chaos syrien puissent ouvrir les yeux de ceux qui ne savent pas pourquoi il existe des réfugiés en France et dans le monde.