Entretien avec Philippe Ariagno, directeur du théâtre La Passerelle à Gap - Rentrée 2021
"Au-delà de la frustration cumulée depuis près de 8 mois, la colère monte dans les milieux culturels avec le nouveau report de la date d’ouverture des théâtres, toujours incertaine à ce jour… le stop and go continue, l’impossibilité d’anticiper nous sape le moral, vous déstabilise sans aucun doute et l’inquiétude persiste. Après des mois d’adaptation et du respect à la lettre des contraintes sanitaires ou autre couvre-feu pour nous permettre de vous retrouver, l’incompréhension reste totale et avec elle cette aberration particulièrement intolérable que l’art et la culture soit reléguée dans un paquet discutable de choses « non essentielles » à nos vies. L’ensemble du monde de la culture se serre les coudes et se mobilise donc à travers un référé liberté déposé ces derniers jours devant le Conseil d’État qui met en évidence l’iniquité de l’ouverture pour les uns et la fermeture pour les autres.
Les pressions s’aiguisent notamment pour l’annonce d’une réouverture ferme et définitive de nos lieux, le plus tôt possible. « À la revoyure » nous reste en travers de la gorge…Nous ne sommes pas hors du monde et indifférents à l’impact désastreux de ce virus, mais nous sommes a minima perplexes sur la société qu’on nous propose et le mépris de ce qui nous semble faire sens dans nos vies, nous rassemble, nous enrichit, développe nos esprits critiques, affine notre perception de la réalité d’un monde compliqué. C’est sûr, le spectacle vivant nous rend plus vivant. Le partage de la beauté et de la force de la création contribue à dessiner les contours de notre humanité, il est temps plus que jamais de le réaffirmer".
Tels sont les mots de Philippe Ariagno, directeur du Théâtre Gapençais, dans cet entretien avec Vincent, il évoque justement cet édito d’il y à quelques semaines, l’incertitude mais aussi l’espoir d’un retour à la normal d’un milieu culturel qui souffre comme d’autres secteurs, et des émissions spéciales qui auront lieu concernant les prochaines « intimités artistiques » sur les ondes des radios partenaires.
"Au-delà de la frustration cumulée depuis près de 8 mois, la colère monte dans les milieux culturels avec le nouveau report de la date d’ouverture des théâtres, toujours incertaine à ce jour… le stop and go continue, l’impossibilité d’anticiper nous sape le moral, vous déstabilise sans aucun doute et l’inquiétude persiste. Après des mois d’adaptation et du respect à la lettre des contraintes sanitaires ou autre couvre-feu pour nous permettre de vous retrouver, l’incompréhension reste totale et avec elle cette aberration particulièrement intolérable que l’art et la culture soit reléguée dans un paquet discutable de choses « non essentielles » à nos vies. L’ensemble du monde de la culture se serre les coudes et se mobilise donc à travers un référé liberté déposé ces derniers jours devant le Conseil d’État qui met en évidence l’iniquité de l’ouverture pour les uns et la fermeture pour les autres.
Les pressions s’aiguisent notamment pour l’annonce d’une réouverture ferme et définitive de nos lieux, le plus tôt possible. « À la revoyure » nous reste en travers de la gorge…Nous ne sommes pas hors du monde et indifférents à l’impact désastreux de ce virus, mais nous sommes a minima perplexes sur la société qu’on nous propose et le mépris de ce qui nous semble faire sens dans nos vies, nous rassemble, nous enrichit, développe nos esprits critiques, affine notre perception de la réalité d’un monde compliqué. C’est sûr, le spectacle vivant nous rend plus vivant. Le partage de la beauté et de la force de la création contribue à dessiner les contours de notre humanité, il est temps plus que jamais de le réaffirmer".
Tels sont les mots de Philippe Ariagno, directeur du Théâtre Gapençais, dans cet entretien avec Vincent, il évoque justement cet édito d’il y à quelques semaines, l’incertitude mais aussi l’espoir d’un retour à la normal d’un milieu culturel qui souffre comme d’autres secteurs, et des émissions spéciales qui auront lieu concernant les prochaines « intimités artistiques » sur les ondes des radios partenaires.