Avril 2016 : une famille est à la rue, à Gap. Face à cette situation d’urgence, le collectif « Un toit, un droit !» réquisitionne un appartement de la ville de Gap, vacant depuis 10 ans : la Maison Cézanne. Par cet acte, le collectif interpelle la population sur les violations des droits fondamentaux. Ils réclament des solutions immédiates d’hébergement, quelles que soient l’origine et la situation administrative des personnes. Des familles entières de migrants, logées en la Maison Cézanne, sont menacées d’expulsion par la ville de Gap, qui prétend ce logement insalubre sans en apporter la preuve et souhaite sa démolition. La Maison Cézanne vit au rythme de ces personnes, arrivées en grande précarité et détresse. Depuis 14 mois, elle a accueilli plus de 120 réfugiés dans des conditions de vie normales et saines car le logement a de l’eau, potable et chaude, l’électricité, une cuisine, plusieurs chambres pour le bien-être des familles. Face à leur assignation en justice, 2 fois ajournée par la partie adverse, le collectif lance un appel à la mobilisation. Au micro d’Ophélie Fettah, Dominique Pougier, membre du collectif « Un toit, un droit ! ».
Un collectif gapençais se mobilise pour le logement de migrants
Vendredi 23 Juin 2017