Jeudi dernier 26 avril au parc de la Schappe des nombreuses personnes ont exprimé leur soutien suite à des arrestations récentes et les événements actuels.
Rappel de la situation : dimanche 22 avril, suite à une rencontre-débat sur le thème des frontières en Italie, une marche spontanée était organisée de Clavière à Briançon. Elle avait pour but de permettre le passage de la frontière à une trentaine d'exilés. Elle était aussi une réaction au renforcement croissant du dispositif policier et militaire, et à la présence tout en provocation, le même week-end, du groupe d’extrême droite « Génération identitaire ».
Cette manifestation s'est déroulée sans encombre jusqu'au refuge solidaire de Briançon. Mais en fin d'après midi, 6 personnes étaient interpelées et placées en garde à vue au motif d’aide à l'entrée d'étrangers en situation irrégulière, avec comme circonstance aggravante, le délit en bande organisée. Trois d'entre elles ont été relâchées, mais les 3 autres se sont vues prolonger leur garde à vue. Le mardi 24 avril, ils comparaissaient en comparution immédiate à Gap. Ils ont refusé la comparution immédiate et demandé le report de l'audience, fixée finalement au 31 mai. Mais d'ici là, le tribunal a décidé de les placer en détention préventive. Désormais les choses sont claires : vous pouvez faire de la prison pour avoir participé à une manifestation ayant permis à une trentaine de personnes de traverser la frontière.
Après une intervention de l’Evêque de Gap la semaine dernière réclamant plus d’humanité dans la gestion des migrants, et une autre manifestation samedi à Gap, les Hautes-Alpes sont en première ligne sur cette question.
L'équipe Briançonnaise à interviewé un participant au pique-nique de Briançon.
Rappel de la situation : dimanche 22 avril, suite à une rencontre-débat sur le thème des frontières en Italie, une marche spontanée était organisée de Clavière à Briançon. Elle avait pour but de permettre le passage de la frontière à une trentaine d'exilés. Elle était aussi une réaction au renforcement croissant du dispositif policier et militaire, et à la présence tout en provocation, le même week-end, du groupe d’extrême droite « Génération identitaire ».
Cette manifestation s'est déroulée sans encombre jusqu'au refuge solidaire de Briançon. Mais en fin d'après midi, 6 personnes étaient interpelées et placées en garde à vue au motif d’aide à l'entrée d'étrangers en situation irrégulière, avec comme circonstance aggravante, le délit en bande organisée. Trois d'entre elles ont été relâchées, mais les 3 autres se sont vues prolonger leur garde à vue. Le mardi 24 avril, ils comparaissaient en comparution immédiate à Gap. Ils ont refusé la comparution immédiate et demandé le report de l'audience, fixée finalement au 31 mai. Mais d'ici là, le tribunal a décidé de les placer en détention préventive. Désormais les choses sont claires : vous pouvez faire de la prison pour avoir participé à une manifestation ayant permis à une trentaine de personnes de traverser la frontière.
Après une intervention de l’Evêque de Gap la semaine dernière réclamant plus d’humanité dans la gestion des migrants, et une autre manifestation samedi à Gap, les Hautes-Alpes sont en première ligne sur cette question.
L'équipe Briançonnaise à interviewé un participant au pique-nique de Briançon.